Prise de décision dans les organisations, rationalité procédurale, biais cognitifs, syndrome du Groupthink, décision politique, argumentation, répertoire organisationnel, modèle de la poubelle
Une décision est prise quand devant une occasion de choix, et/ou quand plusieurs alternatives sont ouvertes, l'une d'entre elles est sélectionnée, ce qui entraîne une action ou un comportement. C'est une définition très influencée par l'approche de rationalité procédurale de SIMON. Prendre une décision ne veut pas forcément dire que je vais réaliser une action : je peux prendre la décision de ne rien faire.
[...] Le groupe ne donnera donc pas tous les effets attendus du groupe. Si le groupe est trop petit à l'inverse, sa légitimité même va être remise en cause. Par ailleurs, ce petit groupe fait que l'on va avoir un éventail de solutions différentes qui sera restreint. La composition du groupe : est ce que le groupe est composé de gens qui nous ressemblent ou différent ? L'idée est qu'il faut élargir la résolution des problèmes par l'élargissement des différences dans un groupe. [...]
[...] A l'inverse, si la borne temporelle est trop proche, lorsque l'on crée une situation d'urgence, on et le groupe sous stress, ce qui va faire monter le besoin de sortir de cette pression. On va donc s'orienter vers les décisions les plus évidentes, des solutions que l'on a déjà. Dans une logique politique, l'on peut gérer par l'urgence : lorsqu'il est en situation de faiblesse par rapport au groupe mais qu'il est position d'autorité, le manager va mettre une borne temporelle afin de faire adopter sa solution. Il ne passe ainsi pas par une solution autoritaire, mais par une solution contrainte par le temps qui sera adoptée de fait par le groupe. [...]
[...] Je vais en déduire que tout le monde porte des chapeaux dans ce pays là, alors que ce n'est pas le cas. Souvent basé sur des expériences personnelles. 1 sur 5 Rationalité procédurale H. SIMON a également définit une rationalité procédurale, c'est à dire que la rationalité est dans les étapes que l'on suit : • Diagnostic et formulation du problème à résoudre. • Recensement des solutions alternatives envisageables. • Evaluation des conséquences de chaque solution envisageable. • Choix de la solution maximisant le résultat recherché selon un critère (ou un ensemble de critère) spécifié à l'avance. [...]
[...] Temps : sur le moment de la prise de décision, on peut gagner du temps. Meilleure acceptation d'une solution : les gens adopteront d'autant plus facilement une solution qu'ils ont participés à son élaboration. Une décision qui tombe du jour au lendemain et pour laquelle personne n'a donné son avis va être rejeté, va rencontrer l'opposition. Domination de la minorité : lorsque l'on rassemble un collectif, celui-ci peut avoir du mal à fonctionner dû notamment à cause de passagers clandestins. [...]
[...] La décision est vue comme un “output“ des organisations. La décision : fruit d'un processus de décision politique Les routines organisationnelles sont de plus en plus informatisées. Des jeux politiques influencent la décision : décider, c'est affirmer son pouvoir, et à partir du moment où je peux décider, j'affirme mon pouvoir. On peut ainsi définir le pouvoir comme la capacité à prendre des décisions et à les faire appliquer. Toute décision va se faire autour de rapports de force donc, et la décision qui émerge d'une organisation est toujours le produit de ce rapport de force, et non d'un “work flow“ (processus par lequel la décision est prise). [...]
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