Sans trop sortir du cadre de la décision rationnelle et simple, on peut utiliser certains instruments qui permettent de formaliser davantage les étapes de la prise de décision, notamment en y incluant des formes de quantification, des calculs de probabilités et diverses possibilités de comparaisons chiffrées.
[...] Il permet aussi de mieux tenir compte de l'incertitude face à ce qui peut arriver dans le futur, et de réfléchir sur l'influence que les événements hors de notre volonté ou inconnus dans le temps présent peuvent avoir sur les décisions ultérieures. On peut faire un outil assez sophistiqué en incluant des probabilités associées à chacun des événements prévus, des montants de gains escomptés, selon que ces événements se réalisent ou non, etc. Mais, aux fins de notre propos, nous contentons d'en voir simplement le principe. [...]
[...] Même les idées les plus fantaisistes et les plus farfelues doivent être soigneusement enregistrées. Cela étant justifié par la nécessite de suspendre le jugement et la censure des participants, de les libérer de leurs façons habituelles de traiter les problèmes. Pratiqué en groupe de 4 à 12 participants, le brainstorming est censé permettre de faire un tour très exhaustif (sur le plan des associations inconscientes) de tout ce que l'on pourrait imaginer pour traiter un problème donné. Une fois que l'animateur (qui doit avoir la compétence nécessaire) a estimé que l'on a épuisé le processus de génération d'idées, on procède à des analyses, des regroupements, des tris, des éliminations, etc., puis l'on retient, parmi toutes les idées émises, celles qui peuvent apparaître comme susceptibles de mener à des options plus riches, plus originales, plus fructueuses. [...]
[...] Selon les réponses apportées à ce questionnement systématique, la personne responsable pourra décider immédiatement et seule, se contester de demander des informations et décider seule, informer les membres puis décider, les consulter avant décision, les associer à la réflexion avant décision, les faire participer jusque dans le choix final, selon la nature, la portée, les enjeux que présente chaque type de décision à prendre. Cette méthode apparaît comme un bon compromis entre l'autocratie absolue et la concertation tous azimuts. On ne consulte et se concerte que lorsque cela s'avère nécessaire, utile et approprié. Bibliographie Ghertman M., (1992), La prise de décision, Presses Universitaires de France (PUF) p. [...]
[...] Le principe en est de retenir, après comparaison objective celle qui, parmi les options possibles, maximise les gains, ou celle qui minimise les pertes, ou encore celle qui maximise le gain minimum, etc. Ces techniques portent des noms tels que maximax, maximin. Dans les cas ou l'avenir est plus difficile à circonscrire, ou l'incertitude est plus grande, on ne peut facilement déterminer l'option la plus payante Le choix doit donc être plus subtil, notamment lorsqu'on veut maximiser son niveau de sécurité ou ne courir que des risques calculés. [...]
[...] En comparant les différentes branches de notre arbre, nous pourrons opter pour la décision qui porte en elle les plus grandes promesses de gains ou de plaisir. Répétons qu'avec l'aide de probabilités et de quantification des gains espérés, on peut effectuer des calculs précis par branche et ainsi disposer de bases de comparaison plus objectives. Le point mort Il s'agit là d'un outil de nature comptable, dans le principe repose sur la prise de décision concernant, par exemple, des volumes de biens ou de services à produire, des quantités a vendre pour, au moins, couvrir les coûts totaux que notre production ou notre effort de vente engendrent (Lanoix, 1973). [...]
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