La pensée de Max Weber, éminent théoricien du début du siècle - sociologue, économiste, politologue, mais aussi historien du droit et des aspects sociaux de la religion - dépasse largement le cadre de ce livre. Parmi ses travaux, ceux restés à juste titre les plus célèbres sont les études qu'il mena sur la naissance du capitalisme moderne, pu lesquelles il démontra qu'une « affinité spirituelle » liait étroitement l'état d'esprit protestant à celui du capitalisme (...)
[...] Les conflits entre employés doivent se régler par la voie hiérarchique. Contrôle permanent sur les employés ; - Unicité de commandement et de direction : Le pouvoir de décision et la légitimité est concentrés sur un seul individu. Donc chaque employé ne doit dépendre que d'un seul supérieur hiérarchique - Ordre et discipline - Substitution des intérêts particuliers à l'intérêt général - Rémunération suffisante et équitable : Le niveau de rémunération dépend des résultats (productivité et rentabilité) de l'entreprise Initiative, stabilité interne et union du personnel : le but est d'accroître la fidélité des salariés envers l'entreprise. [...]
[...] Ainsi, pour Fayol, l'autorité est le droit de commander et le pouvoir de se faire obéir. Limites à la conception classique de l'autorité : l'autorité n'existe pas de manière inattaquable chez celui qui en est officiellement investi. Elle est fonction du consentement des individus qui la subissent. C'est oublier que l'équilibre organisationnel dépend de l'équilibre entre les compensations reçues (salaire, récompense matérielle ou morale) et les contributions qu'il fournit (travail et dévouement). Même en respectant les règles, les individus peuvent user de stratagèmes, contrôler le rythme de leur travail pour ne pas subir les règles du jeu. [...]
[...] Cette définition suggère que l'autorité dépend de la personne qui la reçoit et non de la personne qui l'exerce. C'est l'acceptation ou non de l'ordre donné qui caractérise l'autorité. Il y aura désobéissance si les individus perçoivent les ordres comme contraires à leurs intérêts. d.4. L'autorité contrepartie à la responsabilité : Peter Ferdinand Drucker Aujourd'hui les cadres dirigeants s'engagent sur la réalisation d'une mission, d'un projet et ont pour rôle d'animer de manière efficiente une équipe aux fins de réaliser les objectifs prévus. [...]
[...] Notamment, ni la théorie ni la théorie Y de Mc Gregor ne sont valables. La théorie Y exige beaucoup du travailleur et du dirigeant : celui-ci devrait comprendre toutes sortes de gens, posséder toutes sortes de techniques psychologiques, éprouver la sympathie pour tous ses subordonnés on comprend que les managers ne l'appliquent pas. L'entreprise est aujourd'hui multi-sites, le principe d'unité de lieu a volé en éclat avec le développement des NTIC, multi-projet ; la structure de l'organisation est plus souvent matricielle. [...]
[...] Plus généralement, les managers jouent des rôles décisionnels (Mintzberg, 1973) : - rôle d'entrepreneur (recherche d'opportunités, assure la conception de la stratégie, initie les changements) - rôle de régulateur (trouve des réponses aux perturbations inattendues de l'environnement) - rôle de répartiteur de ressources (arbitre entre les différentes entités l'affectation des ressources) - rôle de négociateur (représente l'organisation dans les négociations importantes) Dans l'exercice de ces rôles, le dirigeant exerce des rôles informationnels par lesquels le dirigeant apparâit comme le centre nerveux de son organisation et le chef d'orchestre de la gestion des informations : - rôle d'observateur actif (scrute l'environnement et l'organisation en vue d'cquérir de l'information), - rôle de diffuseur (répartition et diffusion des informations au sein de l'organisation) rôle de porte-parole (répartit et diffuse certaines informations à l'extérieur). Exercer l'autorité Quelque soit la conception théorique de l'autorité, le cadre dirigeant, de par son statut, est investi d'un pouvoir d'autorité. La conception de l'autorité a évolué au fur et à mesure de l'analyse des rôles des dirigeants. d.1. [...]
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