Nouvelles approches des gestions des entreprises, Cours de 130 pages
CHAPITRE I: LES DÉMARCHES DE L'ANALYSE ÉCONOMIQUE D'ENTREPRISE
CHAPITRE II LES EXIGENCES D'UNE THÉORIE DE L'ACTION ÉCONOMIQUE
CHAPITRE III: FINANCEMENT, INVESTISSEMENT, ET PERFORMANCES DES ENTREPRISES
CHAPITRE IV: PROFITABILITÉ ET ÉPREUVES DE RÉALITÉ ÉCONOMIQUE
CHAPITRE V : LES NOUVEAUX CRITÈRES DE GESTION DÉVELOPPÉS PAR PAUL BOCCARA
[...] Son expression, en terme d'actions, est appréhendée au travers de deux types de relations, l'engagement ou l'acte. Chaque flèche indique une trajectoire de ruptures liée au changement de logique et de principe de cohérence auquel est confrontée l'entreprise. Deux situations de risques, équilibre et déséquilibre, correspondent au degré de maîtrise dans la gestion d'un changement de nature dans le développement de l'entreprise quand cette dernière est confrontée à une modification, subie ou voulue, de la logique usuelle présidant à ses relations avec ses environnements et donc à ses principes de cohérences. [...]
[...] II Comprendre l'enchaînement et les interactions du développement. Ce cadre d'analyse doit, quatrièmement, comprendre la nature de la diachronie qui saisit une trajectoire de développement économique dans un contexte d'action économique et de coordination entre les acteurs. L'analyse économique prend habituellement l'histoire du développement économique en le considérant comme le résultat des séquences antérieures d'accumulation: le capital physique et humain» et les structures formelles d'organisation de la production et des marchés ; c'est cette accumulation qui déterminerait à chaque instant les capacités de l'économie considérée et ses éventuelles inflexions. [...]
[...] Cette carence empêche alors de véritablement cerner les objectifs de référence, sauf à les réduire à l'hypothèse de maximisation déjà mentionnée. Nonobstant cette difficulté qui réduit le champ de l'étude à la seule mesure, il apparaît nécessaire d'identifier trois étapes : à savoir la reconnaissance de niveaux trop souvent confondus dans l'évaluation économique : le niveau physique le niveau marchand le niveau financier (Jacot, 1990). Au niveau physique correspond la productivité apparente (ou rendement) du travail et celle du capital ( ou efficacité) qui sont l'un des déterminants de la compétitivité. [...]
[...] La part accumulée par chaque employé lui est versée au moment où il quitte l'entreprise. III Une accentuation des différences inter pays dans la population des PME Si les structures de financement se sont rapprochées d'un pays à l'autre chez les grandes et surtout les très grandes entreprises, la hiérarchie entre pays s'est, par contre, accentuée dans la population des PM E. En effet, ce sont souvent dans les pays comme la France où la situation des PM E apparaissait en début de période la meilleure, que le ratio Fonds propres / ressources financières a progressé. [...]
[...] S'intéresser à l'autonomie financière d'une entreprise relève aussi d'un souci d'anticiper le mieux possible les difficultés sources de défaillance. Comptablement, selon l'indicateur retenu, l'appréciation pourra varier et oblige donc à définir l'objet de la mesure. Économiquement, cette autonomie financière a-t-elle un sens si on ne la relativise pas au regard de la dynamique de l'entreprise, particulièrement son taux d'accumulation, et de ses performances économiques ? Si difficultés et insuffisance de fonds propres peuvent aller de pair, la relation est loin d'être biunivoque. [...]
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