Danielle-Claude Bélanger (1997), nous exprime ce qu'est selon elle l'erreur : « …une erreur c'est une faute ; c'est le fait de se tromper ; c'est grave, déshonorant, honteux ! Ça nous fait rêver d'être six pieds sous terre ; ça nous empêche de dormir après coup ; ça décourage ; c'est moche, mauvais, misérable. (…) au fond, ce que l'on sait de l'erreur, c'est ce qu'elle nous fait vivre. »
Selon elle, deux attitudes sont possibles face à l'erreur : soit il est considéré que l'erreur commise dépend d'un facteur, soit de soi-même. Dans ce dernier cas, l'erreur vient « gâcher » tout ce que cette personne fait de bien, elle est donc assimilée à un niveau de compétence. Mais il est primordial de ne pas la réduire à ce niveau de compétence. Ceci l'amène à redéfinir l'erreur de la façon suivante : « partie observable d'un certain comportement jugé fautif ».
Mais attention, elle nous dit aussi qu'avant tout, l'erreur est une interprétation et nous savons tous que chacun interprète différemment des choses qui sont identiques. L'auteur se permet aussi de nous signaler que l'erreur « n'est qu'un indice de ce qui se passe à des niveaux plus profonds. » Il faut donc selon elle aller à la source de l'erreur pour la comprendre et se corriger et s'améliorer.
Henry Lang (2003) à travers son ouvrage qui reprend un événement dramatique de l'histoire (le naufrage du Titanic), essaie au travers des erreurs commises de tirer des leçons de management, de façon à ce que ces erreurs servent, et donc ne soient pas oubliées. Il nous permet donc de corriger et d'éviter des erreurs similaires dans l'entreprise.
Nous reprendrons uniquement les conclusions qu'il donne à chaque fois :
- Les décisions du manager et les actes qui vont en suivre ne doivent pas uniquement être les conséquences d'un prestige et d'honneurs recherchés.
- Le manager doit faire office d'exemple. Il est celui qui est le plus observé par ses collaborateurs, il est même imité.
- Il est nécessaire qu'un dirigeant doive plus que jamais exiger le respect total de l'éthique, et ceci aussi bien pour les autres que pour lui. Sa tolérance à ce niveau doit être égale à « zéro ».
- Ainsi, il lui faut élaborer des règles de déontologie spécifiques.
[...] Cependant, le modèle peut aussi être utilisé pour suggérer les changements dans les pratiques du risque en entreprise comme les changements environnementaux. Les variables de ce modèle sont : le problème, le preneur de décision, l'organisation, l'industrie, l'environnement extérieur, la prise de décision de groupe et la structure. L'ensemble de ces variables est à comparer avec l'aversion au risque (de la totale aversion à la prise de risque). Le niveau de risque accepté par une entreprise (évaluation du risque) est déterminé par le résumé des indicateurs de risque de chaque variable donnée précédemment. [...]
[...] Ensuite, Kahneman et Tversky expriment dans leur théorie que le positif et le négatif sont évalués selon un point neutre, que les sorties potentielles sont soit un gain ou une perte en relation avec ce point de référence, que les résultats peuvent être modifiés si le point de référence change. Ainsi, la principale question porte sur ce point de neutralité. Il apparaîtrait que si l'on était amené à risquer une somme, ce point se situerait à un point de c'est à dire tout perdre. Cette théorie présente donc un certain pouvoir sur le comportement organisationnel. [...]
[...] Ainsi, l'auteur nous dit que l'erreur est : un acte ponctuel de l'esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et inversement ( ) Etat permanent d'un esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et inversement. Ainsi, l'erreur s'opposerait à des notions telles que la justesse, l'exactitude ou encore la vérité. L'auteur nous explique qu'il ne peut répondre directement à la question est-il permis de faire des erreurs ? tant qu'il n'aura pas défini ce qu'est l'erreur intrinsèquement. Ainsi, il finit par la définir comme la subtilité qui accompagne tout apprentissage Nous comprenons donc qu'à partir de cette dernière définition, l'erreur devient inévitable puisqu'elle ferait partie de l'apprentissage. [...]
[...] Par conséquent, ce fameux point de référence a été modifié. Il dépend de ce que chacun considère gênant ou pas, grave, Les résultats ne sont alors pas forcément rationnels. Il faut donc évaluer le feedback quand un investissement est fait, ou qu'un risque est pris. Un feedback peut être interprété de deux façons : positive ou négative. Pour palier à ces problèmes, cette théorie propose une alternative : séparer l'impact des données objectives de celles qui influencent le sujet. De plus, depuis 20 ans, les recherches sur les négociations ont été dominées par deux tendances : les recherches en négociation collective sur les relations de travail et la psychologie sociale. [...]
[...] Chacun sera alors plus à même de respecter la décision et les risques encourus par chacun. Neal et Bazerman (1983) ont montré que les managers ou responsables qui avaient un état d'esprit plus positif, étaient à même de faire davantage de concessions lors de négociations et obtenaient alors de meilleurs résultats que ceux qui étaient négatifs. Le rôle de la tierce personne ou parti est principalement de ramener tout le monde sur une voix positive ou tout au moins neutre. [...]
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