La mondialisation est un thème que l'actualité évoque au quotidien. Elle se définit par l'accroissement des mouvements de biens, de services, de main-d'œuvre, de technologies et de capital à l'échelle internationale. Actuellement, un nombre important d'entreprises s'implantent à travers le monde suite à des fusions, des rachats ou à des délocalisations. Désormais, des hommes et des femmes de cultures différentes doivent travailler et évoluer ensemble. Nous assistons à un rapprochement des cultures.
La culture influence le comportement des hommes et donc la performance de chacun. Une entreprise où se mêlent diverses cultures, doit prendre en compte les cultures qui sont sous-jacentes au fonctionnement de l'entreprise. En effet, le succès de la méthode de management passe en priorité par la compréhension de ces différentes cultures. Ce management s'appelle dès lors management interculturel.
Celui-ci est efficace lorsqu'il tient compte des différences existantes entre les salariés et que les managers font preuve d'une forte ouverture d'esprit. Pour comprendre les individus et leurs intérêts, il est nécessaire de trouver une définition concrète à la culture nationale. En effet, une entreprise est avant tout constituée de membres qui sont des agents sociaux.
Ces membres apportent dans l'entreprise leur culture nationale, c'est à dire leurs valeurs, leurs propriétés socioculturelles, et leur habitus. L'habitus utilisé par Bourdieu désigne l'existence d'habitudes et d'attitudes socialement acquises qui orientent les choix des individus. L'habitus guide l'individu dans ses actes.
[...] On valorise les réussites. (assimilé au masculinisme de Hofstede) Consensus : Recherche d'harmonie, de relations conviviales et non conflictuelles. Recherche de conditions de travail agréables. (assimilé au féminisme de Hofstede) Gestion du temps : Programmation : Planification et organisation rigoureuse du temps, ponctualité dans les délais. Réactivité : Acceptation des modifications d'horaires, de délais, passage d'un dossier à l'autre sans difficulté. Gestion de l'information : Explicite : mode d'expression précise et complète, mise à disposition de l'information au destinataire concerné de façon claire, précise et exacte. [...]
[...] L'éducation : L'éducation transmet la culture et permet d'acquérir des compétences, des idées et des attitudes. Ainsi, l'éducation forge la personnalité de l'individu et lui transmet les valeurs essentielles pour son avenir. Les institutions : Les institutions structurent le comportement culturel, car elles relient l'individuel au collectif Ici l'auteur soulève un point important qui est le comportement de l'individu dans une collectivité. L'individu doit s'intégrer dans un sous-groupe tel que la famille, le village, le milieu professionnel ou encore le pays. [...]
[...] Hénault[12] définissent la culture d'entreprise. Ils ont mis au point un schéma qui synthétise la formation de la culture et qui permet de comprendre les interactions entre l'environnement de l'entreprise, les individus et la culture d'entreprise. Source : http://culture.entreprise.free.fr/ D'après ce schéma, la culture nationale et la culture régionale sont la base de la culture d'entreprise. Nous pouvons considérer que la culture d'entreprise résulte d'un système ou des approches personnelles et collectives cohabitent et contribuent à former une structure particulière avec ses propres codes. [...]
[...] d'Iribarne ; Culture et mondialisation : gérer par delà les frontières ; 1998 ; édition du seuil B. Théry ; manager dans la différence culturelle ; 2002, édition d'Organisation F. Gauthey et D. Xardel ; Le management interculturel ; 1990 ; Presse Universitaire de France ; Que sais-je ? [...]
[...] Ainsi, la culture d'entreprise peut se définir comme un sous produit de la culture nationale. C'est en 1946 que ce concept de culture d'entreprise apparaît à la suite de travaux de H. Simon[8], Prix Nobel d'économie et créateur du concept de rationalité limitée. Selon cet auteur, aucune personne ne peut appréhender l'ensemble de données d'une situation, ni avoir la connaissance de toutes les conséquences d'une action qu'il pourrait entreprendre, ni celle de tous les choix possibles. L'option retenue ne peut alors pas être la meilleure, mais la plus satisfaisante compte tenu de circonstances de choix. [...]
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