Modèle standard, entreprise, limites, modèle économique, production, marché
Par modèle standard, on entend l'ensemble des théories et modèles économiques de l'entreprise. Ce modèle repose sur l'entreprise comme agent rationnel. Cela est ancien, dans l'histoire de la théorie économique (Say, Smith... tous ces grands auteurs ont en commun la vision d'une entreprise comme agent rationnel, dont les choix sont guidés par le calcul > vision microéconomique).
Cependant, il ne faut pas nier qu'il peut y avoir des crises économiques, comme celle actuelle (Malthus), à l'échelle macroéconomique, on peut se retrouver devant des situations irrationnelles.
En s'en tenant à l'échelle microéconomique, la démarche retenue par les auteurs de la théorie standard (les classiques) consiste à dire que l'entreprise est fondamentalement confrontée à 2 éléments qui la conditionne: le marché (elle est donc soumise à des contraintes de concurrence) et au risque en général, dans la mesure où l'entreprise repose sur des projections à l'avenir.
La théorie standard, ou néoclassique, ou marginaliste, ou libérale, va poser comme hypothèse centrale que l'entreprise est fondamentalement un agent rationnel dans les relations qu'elle entretient avec les marchés. Et, par son comportement rationnel, l'entreprise va contribuer à la réalisation de l'optimum économique, que la théorie standard voit comme un optimum social (maximisation de ses profits, et optimums pour l'actionnaire, le salarié et le consommateur).
[...] La rationalité procédurale n'est pas l'équivalent des situations d'informations imparfaites. La rationalité peut se dégrader sans pour autant qu'il y ait rationalité inexistante. Avec l'expérience, en répétant certains comportements, on va finir par s'éloigner d'une situation d'équilibre. La coordination par le marché La théorie standard considère que le marché a une capacité d'autorégulation, elle repose sur un certain nombre d'hypothèses concernant la structure même du marché: la CPP. En théorie, c'est un marché sur lequel se rencontre une infinité d'offreurs et une infinité de demandeurs. [...]
[...] La décision d'investissement est prise en période n0, et non sur la période n1, n L'investisseur lui doit prendre en compte une série de recettes futures (qui s'étalent dans le temps!), c'est là, la difficulté. Il doit donc actualiser, soit reconnaître le fait qu'en donnant aujourd'hui, ils vaudront bien plus que s'ils sont donnés demain! > La variable déterminante est le taux d'intérêt, en effet, il évalue le taux d'actualisation. Plus le TI est élevé, plus la valeur des biens est faible. [...]
[...] Cela étant, le prix reste l'élément premier, mais pas exclusif. Il faut déterminer comment le consommateur va réagir à des variations de prix. La notion fondamentale est donc celle d'élasticité, permettant de mesurer le sens et l'ampleur de la réaction de la demande par rapport aux variations de prix. On distingue une élasticité simple, comment les quantités consommées de biens réagissent aux variations du prix de ce bien. / [...]
[...] Pour ces auteurs, il y a une fatalité du marché, notamment de celui du il est donc illusoire d'attendre du marché du L une régulation optimale, c'est impossible. La solution est le développement de l'action collective, via la syndicalisation afin de rééquilibrer le rapport de négociation = légitimité de l'action collective pour restaurer l'équité entre employeurs et salariés. La vision est ici radicalement opposée à la vision standard (pensant que le syndicat perturbe la CPP). Ici, en restant dans l'atomicité, il y a déséquilibre, le rééquilibrage par l'action collective est alors souhaitable! Les employeurs s'organisent entre eux aussi, comme le MEDEF . [...]
[...] Cette logique apporte des effets économiques. Aujourd'hui, les restrictions vont plus loin, certaines théories vont au- delà de cette approche stricte, régissant sur d'autres modes. Au delà de l'organisation L'entreprise comme institution C'est une approche directement issue du courant institutionnaliste, auteur américain formé en Allemagne, John COMMONS et Sydney et . WEBB (britannique). Fabien SOCIETY: c'est un groupe de penseurs anglais (Tony Blair), les institutionnalistes, vont s'interroger sur la notion d'institution, soit le fait qu'il existe des groupements organisés; ils insistent sur le fait que les institutions gèrent le rapport salarial. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture