Mintzberg et la théorie des organisations

Résumé du document

Contrairement aux "tayloriens" qui s'engagent dans la recherche normative de la bonne organisation "en soi", Henry Mintzberg affirme que la structure est liée à la nature de l'environnement, bien qu'elle ne le soit pas de manière mécanique ou déterministe. Ainsi, nous pouvons nous demander comment adapter l'organisation d'une entreprise à ses caractéristiques de structure tout en prenant compte ces facteurs environnementaux.

Extraits

[...] Mme Raku supervise tout, et tout ses employés sont polyvalents. On eut remarquer ici la structure adhocratique ( c'est à dire plus de techno structure ni de fonction logistique, et une grande importance du sommet stratégique). < number > Management des organisations Octobre 2006 < number > Réalité plus complexe: Facteurs de contingence: Environnement Age et taille des organisations Système technique Pouvoir C'est une histoire très représentative mais très simplifiée. La réalité est beaucoup plus complexe puisqu'il faut prendre en compte les différents facteurs de contingence qui sont importants. [...]

[...] Ses recherches exceptionnelles ont eu des incidences directes sur la vie de tous les jours en proposant des solutions équilibrées et intelligentes à la gestion organisationnelle et à la planification stratégique. Sa réflexion élargit le champ des modèles traditionnels de gestion. Il a étudié – et influencé – des organismes de secteurs aussi variés que les arts, l'aide humanitaire, l'environnement, l'industrie et le transport. Poursuivant une brillante carrière dans l'enseignement, M. Mintzberg est un professeur très en demande dans les universités au Canada et dans le monde entier. [...]

[...] De plus, la conception et la réalisation des tâches apparaissent bien séparées. L'ajustement mutuel convient toujours à la structure de l'organisation, mais on remarque qu'il apparaît un autre mode de coordination , à savoir la standardisation des qualifications. : la coordination se fait par le biais de la formation spécifique de celui qui exécute le travail. Ici, c'est Mme Raku qui s'est chargée de former ses employés. Concernant la configuration structurelle, c'est encore une structure simple mais avec un centre opérationnel plus conséquent. [...]

[...] Ce qui distingue Mintzberg est qu'il sait mettre au point des réponses. Tout le monde court après les MBA : les recruteurs, les candidats, les écoles de commerce . Mais que vaut vraiment ce diplôme ? Forme-t-il des managers, ou plutôt des arrivistes inadaptés aux exigences concrètes des postes de direction ? Henry Mintzberg mène une immense enquête dans le monde des dirigeants et conclut à la nécessité d'en finir avec les MBA. Il ne s'arrête pas là et s'interroge sur les moyens de former les dirigeants. [...]

[...] Chacun travaillait en suivant des normes à un rythme qui permettait la coordination de l'ensemble. On remarque donc une division horizontale forte du travail c'est-à-dire qu'il y a des employés spécialisés qui effectuent des tâches répétitives. Le mode de coordination qui apparaît est la standardisation des procédés, chaque poste de travail a été défini par le consultant en précisant les tâches que l'opérateur doit effectuer. La structure est devenue mécaniste avec l'apparition de la technostructure et de la fonction logistique, ce qui présente un avantage pour les coûts. [...]