L'art de l'ingénieur des méthodes réunit, en une doctrine unique, l'ensemble des moyens pratiques mis en œuvre pour accroître la productivité. Comme il repose sur des techniques multiples, sa définition est complexe.
La méthode de travail doit être étudiée, standardisée et enseignée à l'opérateur avant toute mesure de temps. En pratique, il est impossible de séparer complètement ‘Etude des méthodes' et ‘Etude des temps' : l'ordre énoncé ne peut être suivi. Nombre d'améliorations des méthodes sont découvertes au cours de l'étude des temps ; le choix de la meilleure méthode parmi deux ou plusieurs, également possibles, ne peut être fait sans connaître les temps d'exécution.
[...] : placer une règle pour tirer un trait). Les facteurs qui influent le plus sur le mouvement type Assembler sont la taille, la forme, et l'ajustement des objets. Par exemple, il est plus difficile de monter une goupille de 1,8 mm de diamètre dans un trou de 2 mm de diamètre qu'un axe de même forme de ~ 8 mm de diamètre dans un trou de 20 mm. Les autres facteurs qui influent sur un Assembler sont le poids, la visibilité de la tige et du trou, l'endroit où les objets sont saisis, et la simultanéité éventuelle d'autres opérations. [...]
[...] Un certain nombre d'entreprises continuent à utiliser le système de Ségur, aussi bien pour l'amélioration des méthodes que pour l'établissement de temps types. Cependant il y a quelques années, Ségur lui- même déclara qu'il préférait diriger l'application de la MTA sur l'amélioration des méthodes, plutôt que sur l'établissement des normes de production. Aucune communication n'indique l'existence d'un autre système ni d'un essai sérieux pour en construire un, après les recherches de Ségur en 1920, et ceci jusqu'en 1934. Cette année-là à Philadelphie, Pennsylvanie, un groupe d'ingénieurs conduit par Joseph H. Quick entreprit l'établissement de temps types. [...]
[...] Il a été mis au point à l'usine de Bridgeport, Connecticut. En 1960, le DMT est utilisé dans plusieurs usines de la Général Electric. Aujourd'hui, avec l'émergence de l'informatique et les progrès techniques en matière d'organisation, le système le plus utilisé dans l'industrie est le STM3. Ce système est basé sur la méthode MTM vue précédemment, cependant celui-ci est un langage de programmation spécifique développé sur ordinateur. D'autres méthodes comme le BTE ou le QSK, qui sont basées sur le même principe que les méthodes MTM, MTA ou le Work-Factor, seront développées plus loin. [...]
[...] II) La méthode Q.S.K. On considère, dans les mouvements, le trajet à parcourir et l'effort à mettre en jeu ; certains mouvements sont décomposés en mouvement du bras, de l'avant-bras, des doigts, etc . C'est donc un développement des moyens offerts par Gilbreth qu'ont proposé les ingénieurs Quick, Shea et Koehler en se fondant sur les travaux de M. Ségur (1930-35) lequel posa l'axiome : Un spécialiste réalise toujours le même travail dans le même temps Ainsi fut rédigée la table unique fig 35, à l'aide de laquelle on peut calculer n'importe quel temps pourvu que le geste soit bien connu et vu convenablement. [...]
[...] Un système plus récent de temps prédéterminés est le MTM (Methods Time Measurement), créé par le Conseil des Ingénieurs en Organisation(Methods Engineering Council) de Pittsburgh, Pennsylvanie. En mai 1948, la revue Factory Management and Maintenance publia un article sur le système MTM ainsi que des tables. La même année la Mc Graw-Hill Book Company, Inc, faisait paraître un ouvrage sur le MTM. L'équipe qui mit au point le MTM connaissait l'existence aussi bien du système de Ségur que du Work-Factor. On pense cependant que le MTM a été créé indépendamment. [...]
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