En 1930, la société Toyota se tourne vers le secteur automobile.
Les innovations de la nouvelle école de production sont plus adaptées aux conditions de compétition entre les firmes.
L'Ohnisme est le coeur de ces nouvelles méthodes (...)
[...] C Comment ces innovations ont formé une nouvelle école de gestion de la production ? Une voie spécifique de rationalisation du travail La main-d'œuvre qualifiée s'oppose à cette rationalisation. C'est le point de départ de solutions différentes de celles employées aux E.U. E.U. : parcellisation et répétitivité, taylorisme, étude du temps de conception et des mouvements des salariés en vue d'une optimisation maximale. Mot clef : spécialisation. Japon : déspécialisation du travail, polyvalence des hommes, linéarisation, autonomation (autonomie totale des salariés), les hommes occupent plusieurs postes. [...]
[...] Les employés peuvent consulter de nombreux documents et prendre ainsi des initiatives pour accroître la productivité. Exemple : il n'y a pas d'agent d'approvisionnement, l'approvisionnement se fait au détail dans chaque unité de production. Les relations interpersonnelles sont institutionnalisées. Les rapports sont définis clairement et créent une norme sociale à que chaque employé doit respecter pour éviter les conflits d'intérêts. Au delà des innovations institutionnelles et organisationnelles, on assiste à l'arrivée des innovations relationnelles, qui découlent de la communication entre les différentes filières. [...]
[...] Il voyage et découvre les technologies occidentales. Il ne peut se satisfaire d'une simple imitation. Il équipe ses machines de détecteurs d'anomalies (précurseur de l'auto- activation) Transfert d'intelligence aux machines En 1930, la société Toyota se tourne vers le secteur automobile. Les innovations de la nouvelle école de production sont plus adaptées aux conditions de compétition entre les firmes. L'Ohnisme est le cœur de ces nouvelles méthodes. PLAN : A Comment et pourquoi les Japonais ont-ils su développer une voie de rationalisation du travail ? [...]
[...] Autonomation Les machines et les protocoles privilégient le développement d'une certaine qualité pendant la phase de fabrication. L'auto-activation permet à la machine de s'arrêter automatiquement en cas d'anomalie. Plurifonctionnalité des opérations Un principe qui ne cesse de se confirmer et de se consolider dans les entreprises japonaises. Les salariés sont motivés, polyvalents, impliqués implicitement, c'est à dire qu'ils travaillent grâce à une motivation contrairement aux entreprises américaines où l'implication est imposée, d'où une absence de motivation. adoption du principe ( linéarisation + autonomation d'où élargissement du travail + enrichissement des tâches qui entraînent une déspécialisation et une polyvalence des salariés ce qui conduit à l'implication implicite Les révolutions conjointes du Kan Ban et du temps partagé Impossible d'imiter l'école classique, d'où la question : Que faire pour augmenter la productivité quand les quantités n'augmentent pas ? [...]
[...] Flexibilité du travail (déspécialisation + linéarisation, cf. partie Adaptation de la production en fonction de la demande (*logistique des supermarchés américains) Les temps de travail deviennent flexibles et ne sont plus chronométrés. Ingénierie locale Les grandes innovations engendrent au fil du temps des découvertes qui les améliorent et sont répercutées dans l'entreprise dans sa totalité. Une nouvelle école en gestion de production : L'école japonaise s'explique à la lumière de comparaisons avec les américaines. Similarités et différences avec le Taylorisme Similarités et différences avec le Fordisme Vue synthétique des apports de l'école japonaise Innovations organisationnelles ( Division du travail + Économie de temps Pas de répétitivité dans le travail. [...]
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