Afin d'établir un diagnostic complet, l'entreprise cherche à identifier tous ses moyens et à déterminer l'ensemble des connaissances et savoir-faire dont elle dispose.
Les ressources :
Il s'agit d'actifs stratégiques que l'entreprise peut utiliser pour produire un bien ou service sur un marché. Edith Penrose a distingué les ressources tangibles et intangibles.
Pour l'entreprise, les ressources requises sont celles qui sont nécessaires pour satisfaire la clientèle et faire face à la concurrence. Il est important que l'entreprise développe aussi des ressources uniques qui lui procureront un avantage concurrentiel (même si dans la réalité il est rare de posséder des ressources difficiles à imiter) (...)
[...] Les ressources physiques : Le diagnostic technique permet d'évaluer le taux d'utilisation des capacités de production, la modernité et la performance du matériel utilisé; il doit être complété par un diagnostic logistique (Nature de ces ressources, âge, localisation, capacité de production réelle, le coût) Les ressources financières : Le diagnostic financier fait référence à des éléments relevant du financement de l'entreprise et notamment la solvabilité immédiate et structurelle (via le fonds de roulement, la trésorerie, l'indépendance financière, te financement des immobilisations), et à des éléments concernant la rentabilité économique (surplus monétaire dégagé par l'activité au cours d'une période) et la rentabilité financière (surplus monétaire dont dispose l'entreprise une fois déduits les amortissements et les décaissements).l'analyse porte sur les ressources existantes et sur la capacité pour l'entreprise à les mobiliser : trésorerie, endettement Les ressources immatérielles : (Marques, brevets, clientèle . ) : analyse difficile dans la mesure où le rôle est souvent sous-estime et que la valeur qui leur est attribuée repose sur des estimations. Les ressources technologiques diagnostic portant sur savoir-faire, ressources pour l'innovation, propriété intellectuelle, revenus des licences, brevets, etc.). [...]
[...] Ces savoirs sont soit tacites, soit explicites : Savoirs tacites : Ils ne peuvent pas être codifiés, Ils se transmettent par imitation et expérience. Leur transfert nécessite une relation étroite avec ceux qui les détiennent ce qui limite leur transmission Savoirs explicites : Ils peuvent être standardisés, normalisés et codifiés. Ils peuvent donc se transmettre plus facilement dans la mesure où le contact direct avec celui qui tes détient n'est pas nécessaire. Bs peuvent faire l'objet d'une large diffusion. Les ressources tangibles et savoirs explicites sont imitables, transférables, accessibles sur le marché. [...]
[...] Elles reposent sur des savoirs ou des savoir-faire que l'entreprise est la seule ou parmi les rares à maîtriser. Pour pouvoir être qualifiée de fondamentale, la compétence doit répondre à une série de critères : elle représente une valeur, un plus pour les clients de l'entreprise ; la maîtrise de cette compétence doit permettre d'atteindre des niveaux de performance supérieurs à ceux des concurrents, la compétence doit être robuste c'est-à-dire difficilement imitable par les concurrents. (Par exemple, une des compétences fondamentales de Darty réside dans son fameux contrat de confiance centré sur la qualité des services.) Ces compétences fondamentales ne doivent toutefois pas être confondues avec les facteurs clés de succès. [...]
[...] Compétences spécifiques aux fonctions et métiers de l'entreprise : II s'agit par exemple des compétences spécifiques nécessaires à la production, comme la maîtrise du processus de production Compétences transversales : II s'agit de compétences qui concernent différents services (gestion de la qualité par exemple), différentes entreprises (dans le cadre de la sous-traitance par exemple, ou encore des relations avec clients ou fournisseurs) Compétences individuelles : Ce sont les compétences professionnelles liées au savoir, savoir-faire Bavoir-être. Parmi ces compétences, certaines sont qualifiées de fondamentales par Prahalad et Hamel. [...]
[...] Une réponse positive permet de déceler des ressources et compétences génératrices de valeur. Rareté : Beaucoup d'entreprises concurrentes possèdent-elles déjà ces ressources et compétences ? Si la réponse est négative, les ressources et compétences détenues sont source d'un avantage compétitif Instabilité : L'acquisition de ces ressources et compétences par les firmes concurrentes nécessite-t-elle des investissements lourds et coûteux ? Si la réponse est négative, l'entreprise dispose d'un avantage concurrentiel peu durable ; dans le cas contraire, l'avantage concurrentiel est durable. [...]
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