Les entreprises privées ont découvert peu à peu qu'il y a une ressource majeure à valoriser : la RH est un élément moteur de la performance de l'organisation.
Le public est resté dans la même période saisi par le droit, public en particulier. Quelques exemples :
-Pour les fonctionnaires s'applique un statut empêchant toute différentiation: gestion uniforme.
-Gestion du personnel s'est limitée pendant longtemps à un système mécanique d'avancement et de notation.
-Performance mesurée par un certain nombre de respect de règles, plutôt que par des résultats.
-La notion de mangement public n'avait aucun sens.
[...] Le taylorisme Fin XIXe - début XXe. Méthode de travail né d'un ingénieur américain (Taylor). Il pense qu'on peut être plus efficace, et que l'entreprise n'a pas assez appris des théories éco, en particulier d'Adam Smith (division du travail pour la croissance d'un pays). Il faut donc organiser scientifiquement le travail avec un objectif : définir la meilleure façon possible de produire (one best way), qui offre un rendement maximum. Pour cela, raisonnement en 3 temps : - Analyse descriptive des techniques de production (gestes, cadences, rythmes surtout dans le domaine de la sidérurgie - Réorganiser les méthodes de travail, redéfinir les tâches à priori (sans prendre en compte les personnes, en partant de - Faire une double division du travail : o Horizontale : prend un processus de production, le découpe en un max de tâches élémentaires ( confier chacune de ces tâches à un ouvrier spécialisé o Verticale : distinguer de manière strict les tâches de conception et de production ( il y a d'un côté les ingénieurs (pensent le travail) et de l'autre les ouvriers (exécutent) o CN : le rôle des ingénieurs est de contrôler l'exécution des tâches par les ouvriers, en les chronométrant Il a écrit tout cela dans Les principes du management scientifique. [...]
[...] Cela a donné les démarches de management de la qualité : - Certifications type ISO. Elles visent : o Le résultat o Le déroulement de la prestation o L'environnement de la prestation - Les prestations de base (monopolistique) et les services associés (en concurrence, pour lesquels les règles de la qualité s'appliquent) - Les engagements de services : cela vient du contrat de confiance (cf. Darty) ( le fait de fournir de manière uniforme au client du service public une qualité définie préalablement à la signature du contrat (ex : EDF / GDF). [...]
[...] CN : c'est vrai encore aujourd'hui dans le management privé comme dans le management public. L'école des relations humaines Chef de file : Elton Mayo (australien, 1920-40). C'est le créateur d'une discipline : la psychologie industrielle. Le facteur humain, jusque là au 2nd plan, devient un thème de recherche majeur en management. Mayo, à la manière d'un sociologue et non d'un ingénieur, a mené avec une équipe de chercheurs une étude très réputée dans une usine électronique (Western Electronic, dans la zone de Hawthorne à Cicero près de Chicago) : ils ont observé pendant 5 ans les ouvriers (le plus souvent des femmes) qui assemblaient des circuits électroniques pour voir si les conditions de travail (pénibilité) ont une incidence sur la productivité. [...]
[...] Les citoyens sont des consommateurs de service public auxquels on doit rendre le meilleur service au moindre coût. L'intérêt général n'existe pas : il est illusoire de définir le service public à partir de l'intérêt général. Il y a simplement l'intérêt de la majorité à un instant T. Un grand nombre d'outils sont créés par les théoriciens du NPM : - Un Etat pilote de ligne : l'Etat doit se concentrer exclusivement sur ses missions régaliennes. Tout le reste doit être délégué, externalisé. [...]
[...] Management public I. Introduction : le management et le management public 1 A. La brève histoire du management Le paternalisme Le taylorisme Henri Fayol L'école des relations humaines Les théories du pouvoir Le management contemporain Conclusion 3 B. Le secteur public La notion de service public La notion de secteur public Conclusion : le point de vue managérial 5 C. L'apparition de la notion de management public Les coups de boutoir de l'école néolibérale La conclusion : le nouveau management public 7 II. [...]
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