management, organisations, entreprise, organisation capitaliste, coûts de transaction, ressources humaines
Toutes les entreprises sont des organisations (sauf les TPE), mais toutes les organisations ne sont pas des entreprises...
D'où une conséquence :
Il est absurde de vouloir « manager » toutes les organisations comme si elles étaient des entreprises capitalistes (et comme si toutes les entreprises étaient des entreprises capitalistes ! [ex les coopératives]).
Néanmoins, le management des entreprises (capitalistes) est aujourd'hui le référent principal (pour le meilleur parfois, mais aussi le pire, trop souvent) du mode de management dominant.
[...] Des machines de ce type apparaissent dans la production d'allumettes, de lessive, dans la minoterie . (Chandler) L'ÉCONOMIE DU TAYLORISME, ILLUSTRATION La séparation entre conception et exécution conduit à remplacer du travail direct par du travail indirect avec comme objectif une augmentation considérable des volumes produits et de la productivité du travail. En France en 1995, la productivité de l'heure travaillée a été multipliée par 28 par rapport au milieu du XIX. BAISSE DES PRIX, HAUSSE DES SALAIRES ET DES PROFITS Cours du 25/02 L'extension progressive du taylorisme Aux Etats-Unis, jusqu'à la Première Guerre mondiale, et en dépit de réalisations spectaculaires dans l'industrie automobile, moins d'une centaine d'usines adoptèrent les méthodes tayloriennes. [...]
[...] Les dirigeants de la WAMU ont agit jusqu'au bout comme s'il n'y avait pas de bulle immobilière alors qu'ils en avaient parfaitement connaissance. Pourquoi un tel comportement de la part des dirigeants ? Contraire à la tradition, aux règles professionnelles ? Hatchuel et Segrestin formulent l'hypothèse suivante : La crise financière actuelle n'est que le symptôme d'une crise beaucoup plus profonde, non seulement une crise de l'entreprise de son management. Divers témoignages, travaux confirment l'existence d'une crise du management de l'entreprise. [...]
[...] Mais au tournant des années 1970, la remise en question de plus en plus forte par les OS (ouvrier spécialisé) des cadences et l'éclatement de la chaîne préconisé par taylorisme amorceront un long déclin de l'organisation taylorienne du travail. En effet, progressivement, le contexte change Une demande de renouvellement tend à se substituer à la forte croissance de la demande lors des décennies où les ménages accédaient aux premiers biens industriels (automobiles, électro-ménager, etc.). Dans ces conditions, la demande devient plus difficile à anticiper, plus incertaine et la concurrence prend la forme d'un renouvellement de plus en plus rapide des produits dont la durée de vie commerciale ne cesse de se réduire. [...]
[...] Simultanément, les conditions de travail et la condition des travailleurs se dégradent de manière épouvantable. L'ÉCONOMIE POLITIQUE ET LA VALEUR-TRAVAIL C'est cette formidable contradiction que Marx va être à même de percevoir et à laquelle il va fournir une grille d'interprétation. Reprenant les écrits des économistes classiques, il montre comment la quantité de travail à une dépense d'énergie évaluée de manière uniforme ( l'heure de travail) devient la clé de voute de la représentation de la valeur dans la pensée économique classique. [...]
[...] Plusieurs grèves, dès 1911, s'opposeront à son application. C'est avec la forte concurrence et la recherche d'efficacité des années 1920 que ses doctrines trouvèrent un point d'application et gagnèrent l'ensemble de l'industrie manufacturière, puis le secteur des bureaux, la banque, l'assurance, etc. En France, la première guerre mondiale offre une occasion inespérée de l'appliquer En France, on retient surtout des méthodes de Taylor le chronométrage du travail qui n'est qu'un aspect de son schéma général. En 1912, cette expérience mal préparée est, chez Renault, à l'origine d'une grève retentissante. [...]
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