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L'organisation scientifique du travail est aussi appelée « taylorisme », en référence à F.W. Taylor, son fondateur. Elle repose sur 3 grands principes :
- La parcellisation des tâches consiste à découper chaque opération en gestes très simples. Un chronométrage permet de fixer la durée standard à respecter par le salarié.
- La spécialisation des travailleurs accroît l'efficacité et réduit le temps de formation. Aucune qualification n'est a priori nécessaire pour les ouvriers.
- La séparation des tâches de conception, d'exécution et de contrôle implique que l'exécutant n'a pas à réfléchir pendant son travail.
Le fordisme est l'adaptation par l'industriel Henry Ford de l'OST au travail à la chaîne dans l'industrie automobile.
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Les salariés sont peu motivés par un travail répétitif et monotone. Il en résulte un fort absentéisme et un taux de rotation élevé des salariés.
L'OST a certes permis le développement de la production et de la consommation de masse, et a donc atteint son objectif en termes économiques. Mais la création de richesse qui en a découlé a modifié la société et les attentes mêmes des travailleurs. C'est la raison du rejet de plus en plus important de l'OST par des salariés dont le niveau de culture et de qualification s'est régulièrement élevé depuis le début du XX° siècle, et qui aspirent désormais à travailler d'une façon plus intelligente.
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Le taylorisme en tant que tel est de plus en plus rejeté par les salariés, mais ses principes continuent d'influer sur l'organisation du travail aujourd'hui. L'importance accordée au gain de temps s'étend désormais à l'ensemble des niveaux hiérarchiques et à de nombreux secteurs d'activité, tels que les services (restauration rapide, centres d'appel...).
Avec le néo-taylorisme, le travail reste répétitif, mais le salarié a une plus grande autonomie dans sa façon d'agir. Les tâches à réaliser sont souvent plus complexes, mais la vitesse d'exécution exigée génère un stress important et provoque parfois des baisses de qualité (...)
[...] Bien souvent, le regroupement des tâches sans intérêt ne débouche sur aucune amélioration de la motivation des salariés au travail. Deux autres nouvelles formes d'organisation du travail représentent une rupture plus radicale avec l'OST : L'enrichissement des tâches : des tâches de conception et de contrôle sont associées aux travaux d'exécution. La motivation du salarié au travail, la satisfaction qu'il en retire doivent augmenter. Mais ce mode d'organisation nécessite un personnel bien formé, polyvalent, compétent et qui accepte des responsabilités. Le travail en groupes semi-autonomes : il s'agit d'une forme collective d'enrichissement des tâches. [...]
[...] De nombreux auteurs ont critiqué le modèle taylorien et proposé des solutions alternatives. L'organisation scientifique du travail (OST) 1. Les principes de l'OST L'organisation scientifique du travail est aussi appelée taylorisme en référence à F.W. Taylor, son fondateur. Elle repose sur 3 grands principes : La parcellisation des tâches consiste à découper chaque opération en gestes très simples. Un chronométrage permet de fixer la durée standard à respecter par le salarié. La spécialisation des travailleurs accroît l'efficacité et réduit le temps de formation. Aucune qualification n'est a priori nécessaire pour les ouvriers. [...]
[...] La flexibilité quantitative interne : le nombre d'heures de travail au sein de l'entreprise est modifié en fonction du niveau d'activité sans changer le nombre de salariés par la modulation du temps de travail. Les salariés travaillent un nombre d'heures variable suivant les besoins de la production. La flexibilité fonctionnelle : les salariés changent de poste de travail en fonction des besoins. Cela nécessite un personnel polyvalent. La flexibilité salariale : il s'agit de moduler le coût du travail par le biais des salaires, en fonction des résultats de l'activité de l'entreprise. Les syndicats sont fortement opposés à cette méthode. [...]
[...] Mais la création de richesse qui en a découlé a modifié la société et les attentes mêmes des travailleurs. C'est la raison du rejet de plus en plus important de l'OST par des salariés dont le niveau de culture et de qualification s'est régulièrement élevé depuis le début du siècle, et qui aspirent désormais à travailler d'une façon plus intelligente Actualité du taylorisme : le néo-taylorisme Le taylorisme en tant que tel est de plus en plus rejeté par les salariés, mais ses principes continuent d'influer sur l'organisation du travail aujourd'hui. [...]
[...] Le groupe a toute liberté pour se concerter et organiser son travail. Les salariés sont responsables de la production. Ce mode d'organisation du travail, qui implique une polyvalence des salariés, rencontre un certain succès. III/ La flexibilité du travail Le taylorisme a connu une remise en cause plus profonde avec la théorie de la contingence qui repose sur la prise en compte de l'instabilité de l'environnement dans lequel évoluent les entreprises. Le processus de production doit alors être adapté aux variations de la demande : l'organisation a besoin d'être plus flexible, décentralisée et adaptable, pour rester compétitive. [...]
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