L'entrepreneur est un individu qui investit des moyens (financiers, matériels, humains) pour mener un projet économique dans le but de réaliser des profits et d'assurer la survie de l'entreprise sur le long terme.
Les entrepreneurs tels que Bill Gates (Microsoft), Michel-Édouard Leclerc (groupe E. Leclerc), Alain Afflelou (groupe Afflelou), Lakshmi Mittal (groupe Arcelor Mittal) ou Jacques Benoît (Delta Plus) ont des profils et des personnalités très variés. Ils ont cependant des caractéristiques communes, que l'on retrouve chez tous les entrepreneurs.
Ils se démarquent tout d'abord par leur capacité d'innovation et de créativité. Ils sont capables de prendre des risques pour permettre des gains futurs. Ils savent également saisir les opportunités qui se présentent (...)
[...] Le processus de décision de Simon Le processus de décision de H. Simon (appelé modèle IMC pour les initiales des trois premières phases) se décompose de la façon suivante : Intelligence : c'est l'étude de l'environnement de la décision et l'identification du problème posé ; Modélisation : cette phase consiste à trouver l'ensemble des modes d'action possibles ; Choix : il faut sélectionner une décision parmi l'ensemble des alternatives ; Ces trois phases sont complétées par une dernière, essentielle au processus : l'évaluation. [...]
[...] L'entreprise vise ainsi l'obtention d'un avantage fondé sur les coûts en s'adressant à une cible large, c'est-à-dire en servant de nombreux segments (ex. : Décathlon mène une stratégie de domination par les coûts sur tous ses DAS). Cet avantage est donc fonction de la capacité de l'entreprise à faire baisser ses coûts Sur quoi repose la domination par les coûts ? Pour obtenir des coûts inférieurs à ceux de ses concurrents, une entreprise peut s'appuyer sur plusieurs facteurs qui font évoluer ses coûts à la baisse. A. [...]
[...] Ils remettent ainsi en cause l'avantage concurrentiel de l'entreprise. Si la concurrence est vive (comme dans l'informatique), la domination par les coûts peut d'ailleurs conduire à une guerre des prix qui remet en cause la position de l'ensemble des firmes. Ensuite, la domination par les coûts conduisant à des investissements importants, en particulier dans le domaine de la production, l'entreprise réalise peu d'investissements en recherche ou en marketing ; cela réduit sa capacité d'innovation et d'adaptation au marché. L'entreprise risque alors de voir son avantage concurrentiel annulé par une innovation ou une évolution des attentes des clients qui remettent en cause ses investissements. [...]
[...] La chaîne de valeur est un instrument essentiel permettant d'analyser les sources de la valeur. L'analyse de cette chaîne (comparée à celle des concurrents) permet d'identifier les activités qui sont créatrices de valeur, donc à la base de l'avantage concurrentiel de l'entreprise. Il s'agit d'activités stratégiques importantes que la firme exerce à meilleur marché ou mieux que ses concurrents. Elle a par conséquent intérêt à exercer elle-même ces activités pour conserver et développer son avantage concurrentiel, alors qu'il est préférable d'externaliser celles qui ne créent que peu ou pas de valeur (ex. [...]
[...] Les ressources tangibles Le diagnostic des ressources conduit à analyser les ressources tangibles, c'est-à-dire les actifs observables et matériels nécessaires à la réalisation de l'activité de l'entreprise. Ce sont : les équipements et les ressources physiques : il s'agit d'étudier leurs caractéristiques (notamment en termes d'âge, de localisation, d'évolution technique, de flexibilité) car elles ont des conséquences pour l'entreprise en termes de coûts et de qualité et peuvent la placer en position de force ou de faiblesse par rapport à ses concurrents ; les ressources financières : il s'agit d'étudier les résultats de l'entreprise, sa rentabilité, son niveau d'endettement, ses sources de financement possibles à court et à long termes, afin d'évaluer sa position financière actuelle par rapport à celle de ses concurrents et de déterminer sa capacité à mobiliser de nouvelles ressources financières ; les ressources humaines (dans leur dimension quantitative) : il s'agit par exemple de s'intéresser à l'effectif salarié et à sa pyramide des âges pour déterminer les points forts et les points faibles de l'entreprise. [...]
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