Le management anglo-saxon concerne principalement l'Amérique du nord (Etats Unis - Canada), la Grande Bretagne et certains pays du Commonwealth, à l'instar de l'Australie ou de la Nouvelle Zélande.
[...] Par ailleurs, le management américain comporte un paradoxe qui consiste à ce que les dirigeants élaborent toujours des stratégies à long terme tout en s'appuyant sur des données et des actions à court terme, ce paradoxe est cependant expliqué par un manager européen qui trouve que les américains mettent du temps pour concrétiser un projet car ils veulent vérifier chaque point, réduire le risque d'erreur afin de s'assurer qu'il y aurait nécessairement un profit dès le second trimestre de la seconde année[12]. Synthèse des études sur les critères de performance utilisés par les firmes américaines 6. Conclusion et Synthèse Le mode de gestion américain est réputé être parmi les meilleurs dans le monde, cette réalité a fasciné toujours le monde et incité les chercheurs à l'étudier afin de détecter le secret de sa réussite. [...]
[...] De plus, les organisations britanniques sont marquées par l'importance de l'aspect informel et une préférence de la communication orale (Naulleau et Harper 1993). S'inscrivant dans la même logique, l'organisation des entreprises américaines est un modèle séquentiel et hiérarchique où chacun dépend de son supérieur hiérarchique direct en rapport avec cascade d'objectifs du sommet de l'organisation jusqu'au niveau hiérarchique le plus bas (D'Iribarne, 1989). Par ailleurs, les entreprises américaines sont caractérisées par une très grande décentralisation. A cet égard, les managers américains considèrent qu'il faut souvent passer outre les lignes hiérarchiques pour accroître l'efficacité de l'action (Laurent, 1998). [...]
[...] Allant de pair avec l'individualisme, la culture américaine est basée sur la relation contractuelle. Le contrat social trouve ses origines dans l'attachement des américains aux valeurs de la liberté et de l'équité (fairness). Dans une entreprise, le contrat de travail définit la relation entre deux individus libres et égaux, ainsi, le lien hiérarchique est comparable à celui qui lie un client avec un fournisseur (Bourguignon 1993). Le contrat définit les responsabilités et les objectifs des individus, reconnaît leur autonomie, leurs individualités et la citoyenneté au sein de l'entreprise (Deval 1993). [...]
[...] Ce chaînage appelle deux dynamiques : D'une part : l'acceptation d'une autorité qui conduit, dirige et décide, cette autorité peut recueillir les avis mais elle n'est pas tenue de les suivre. D'autre part, le partage des responsabilités implique la reconnaissance qu'un échec de la ligne hiérarchique est aussi un échec personnel[4]. Pour défendre le choix de la structure hiérarchique, les américains estiment que la hiérarchisation de la firme répond d'abord à la nécessité d'organiser les tâches et permet de faciliter la résolution des problèmes que ces tâches entraînent, en revanche, ils considèrent tout à fait viable une firme dont la hiérarchie comporterait très peu d'échelons, et où la majorité des employés seraient égaux entre eux, plutôt que patrons ou subordonnés. [...]
[...] La finalité est la recherche d'une meilleure image et d'une plus grande rentabilité pour l'entreprise. Pour les américains, l'éthique est une clé stratégique pour la survie et la rentabilité des firmes engagées dans la concurrence farouche et mondiale. Autre caractéristique, l'éthique américaine en entreprise est contractuelle et légaliste. L'entreprise ressent la nécessité de formaliser les responsabilités de chaque partie (employés et employeurs) au sein d'un cadre éthique qui définit les règles générales relatives au comportement jugé juste afin d'éviter les comportements individualistes mais tout en laissant une liberté quant aux convictions profondes de chacun. [...]
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