La notion de KM apparaît en tant que telle en 1989 dans des revues spécialisées, puis dans la presse grand public en 1991, aux USA. Si les Etats-Unis sont le foyer de développement, l'application et de diffusion du « Knowledge Management », l'origine en serait scandinave.
Auparavant, une filiation pouvait s'établir avec le travail de Diderot dans la partie de l'Encyclopédie consacrée aux métiers ; plus récemment, les approches de « Qualité totale » et les cercles de qualité formalisent les pratiques et harmonisent les procédures.
Plus près de nous, de nombreuses méthodes de management se sont essayées à optimiser la gestion globale des connaissances de l'entreprise pour en accroître la productivité générale.
L'Organisation Scientifique du Travail de Taylor qui visait à systématiser des pratiques, de façon à ce que le corps social en général s'émancipe des aptitudes (ou inaptitudes) individuelles et utilise celles-ci de la façon la plus optimale possible.
L'apparition de la Qualité première version (assurance qualité, cercles de qualité), introduite au Japon par l'américain Deming, répond également à une volonté d'harmoniser les procédures à l'œuvre, dans l'entreprise.
Plus tard, une deuxième tendance du mouvement pour la qualité s'oriente vers les notions de « qualité totale » et de « Management par la Qualité Totale » (TQM).
Dans les années 70/80, la documentation d'entreprise évolue avec une amélioration des outils de gestion de l'information.
Enfin, l'idée d'entreprise apprenante apparaît dans les années 80 ainsi que la notion de veille technologique ou d'intelligence économique.
[...] Les rubriques principales sont : Le titre Un énoncé (une quinzaine de lignes) Le jalon, qui indique les dates ou points de repère auxquels ce savoir-faire doit être éventuellement intégré dans le processus Le contexte qui est la solution proposée La solution de retouche qui est une seconde solution Les fiches sont triées lorsqu'elles atteignent la centaine. Il existe d'autres modèles tels que les modèles de modélisation. Tous les modèles sont ensuite personnalisés et peuvent être un panache de différents modèles. Quelques concepts clés 1 Information/connaissance L'information représente l'ensemble des données que l'on interprète. [...]
[...] C'est en gérant ces informations que l'on peut les exploiter et les protéger de manière optimale. Si on décide d'exploiter au mieux ces ressources, il faut à tout pris les gérer. C'est dans les services Ressources Humaines de certaines entreprises, que l'on rencontre des initiatives de ce genre. On forme des gens afin de gérer et d'exploiter ces ressources. A l'heure où les entreprises se voient confronter à une baisse des effectifs, à une demande d'accroissement de l'activité, il est important de gérer ces ressources qui sont au sein de chacun des employés de l'entreprise, mais qui reste dans le secret si l'effort de récolte de ces informations n'est pas fait. [...]
[...] L'erreur peut également être source d'enseignement. Il est donc en partie illusoire d'imaginer qu'une codification parfaite des expériences passées suffit à garantir leur application. Exemple d'un cas concret ( Comment concilier performance des entreprises et carrières individuelles ? À l'aide d'un cas concret d'entreprise, nous avons pu comprendre comment sont gérées les compétences dans les entreprises ? Et quel est l'impact sur le déroulement des carrières individuelles ? Ainsi, le management des compétences a pour objectif de stimuler l'engagement individuel, celui des salariés, dans leur contribution à la performance collective, celle des entreprises. [...]
[...] Méthode de la capitalisation des retours d'expérience 6 E. Méthode REX 7 F. Méthode MEREX 7 IV. Quelques concepts clés 8 A. Information/connaissance 8 B. Connaissances tacites/ connaissances explicites 8 C. Accès/contenu 9 V. Les trois composantes de la gestion des connaissances 11 A. La recherche d'information 11 B. [...]
[...] Revue Française de gestion : Management des savoirs ; Ababacar Mbengue : Professeur au Groupe ESSEC, département Stratégie et Management L'expression management des savoirs semble paradoxale. On peut imaginer que ceux qui détiennent du savoir répugneraient à être dirigés, gérés, contraints dans des règles générales. Pourtant, il est de plus en plus communément admis que les savoirs doivent être gérés comme les ressources matérielles, l'idée étant même de plus en plus acquise que c'est là que réside désormais la clé de la compétitivité des entreprises. Qu'en est-il de ce paradoxe apparent ? [...]
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