A travers cette recherche nous essayerons d'exposer les principales caractéristiques du management en vigueur dans les entreprises japonaises à travers ses spécificités : culture organisationnelle, éthique des affaires, modes d'organisations et structures, styles de direction, évaluation, contrôle et mesure de la performance, gestion des ressources humaines, techniques managériales, etc (...)
[...] En effet fabriquer directement la qualité est moins coûteux qu'entretenir un organe de contrôle de la qualité en bout de chaîne. Zéro panne : Les pannes des matériels, interrompant les flux de production et compromettent sa fluidité. Il vaut mieux éliminer les pannes qu'avoir d'excellents dépanneurs, ou encore substituer à l'entretien curatif un entretien préventif. Zéro papier : Produire juste à temps exige une information juste à temps. Le papier apporte souvent une information différée. Il faut désormais gérer avec les yeux. [...]
[...] Ces valeurs et ces pratiques ont permis au Japon de combler le retard engendré par les conséquences de la seconde guerre mondiale et de devenir une puissance industrielle et économique mondiale. Les techniques managériales japonaises, telles que le JAT, le Keizen, Le Kanban, les cercles de qualités, etc. ont longtemps séduit l'occident et furent reprises par les managers occidentaux. Toutefois, il s'agit de s'interroger sur le devenir du management japonais à l'épreuve de la mondialisation, notamment, par rapport aux changements constatés dans les comportements et habitudes des japonais au travail. [...]
[...] Confucius considère que toute notre vie privée ou sociale, tout ordre familial et politique sont garantis par le juste usage du langage, la droiture des intentions, l'équilibre entre les vertus et les bonnes manières, qui font l'homme de qualité, le tout en se référant à l'expérience plutôt qu'à des doctrines officielles. Il importe de se cultiver, d'étudier, de pratiquer la maîtrise de soi et l'enseignement des sages. Il faut avoir le respect de soi même et d'autrui, mais particulièrement de ses supérieurs et de ses aînés. Quant au statut de la femme, Confucius le conçoit comme familial et domestique selon la pensée chinoise de son temps. Elle ne doit point se mêler des affaires publiques[2]. [...]
[...] Selon Mercier (1999), cette approche japonaise de l'éthique sans soulever certains problèmes. A titre d'exemple, citons la discrimination des femmes sur le lieu de travail, l'immobilité professionnelle, l'obéissance à des ordres absurdes de l'organisation et la déresponsabilisation individuelle, le karoshi (excès de travail) et le repli sur soi Le mode d'organisation et les structures des entreprises au Japon Au Japon et dans d'autres pays est asiatiques, les organisations se caractérisent par la présence de relations hiérarchiques et par un comportement formel et ritualisé (Sullivan et Nonaka (1986)). [...]
[...] Les cercles de qualité L'autre spécificité du mode de gestion japonais est son orientation vers l'amélioration de la qualité. En effet, en 1962 les cercles de qualité commencent à apparaître grâce à l'idée de Kaoru Ishikawa, président du jury du Deming Prize. Un cercle de qualité est un petit groupe de personnes volontaires qui exerce une action de maîtrise de la qualité dans l'atelier : contrôle des flux, mais aussi et surtout amélioration permanente des processus et des opérations[8]. Quant aux systèmes de contrôle de gestion au Japon, ils renforcent l'engagement du personnel dans la recherche permanente de l'innovation et de la performance au service du marché. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture