En 1998, la France a consacré 22 milliards d'euros à la formation professionnelle continue, soit 1,67% de son Produit Intérieur Brut. Parmi ces 22 milliards d'euros, 8,625 milliards ont été investis par les entreprises, soit 39,7% de la dépense totale.
En 2004, plus de 24 milliards d'euros ont été consacrés à la formation professionnelle continue en France, dont 10 milliards financés par les entreprises.
L'investissement formation au sein des entreprises, ces dernières années, n'a cessé d'aller en augmentant. En effet, de nos jours, la réussite des entreprises, leur compétitivité, leur attractivité, la satisfaction de leurs clients, sont de plus en plus liés à la compétence des hommes et à leur capacité d'innovation. Les entreprises prennent conscience qu'investir dans l'intelligence est l'une des sources principales de création de valeur.
Avec les nouvelles évidences du début des années 2000, il leur devient nécessaire d'effectuer des changements dans leur façon de fonctionner : la mondialisation des marchés intensifiant la concurrence, la part des grandes entreprises dans le tissu économique qui ne cesse de décroître, l'évolution des technologies, les départ massifs à la retraite de la génération baby boom, un marché de l'emploi de plus en plus favorable, une ère constante de fusions-absorptions-restructurations, et une idée des compétences de plus en plus accrue, tout cela font que l'investissement formation devient un facteur clé de compétitivité.
La formation répond à la fois aux attentes du personnel et aux besoins des entreprises. Que ce soit d'un côté ou de l'autre, elle contribue à l'atteinte de leurs objectifs : la satisfaction personnelle du côté des salariés, et la performance économique du côté des entreprises.
Si l'on définit la formation, d'une façon générale, celle-ci est perçue « comme un ensemble d'actions, de moyens, de méthodes et de supports planifiés à l'aide desquels les salariés sont incités à améliorer leurs connaissances, leurs comportements, leurs attitudes, et leurs compétences nécessaires à la fois pour atteindre les objectifs de l'organisation et ceux qui leur sont personnels, pour s'adapter à leur environnement et accomplir leurs tâches actuelles et futures » .
[...] L'entretien : L'entretien est un élément clé dans le recueil des données et l'analyse des besoins. Il est mené annuellement par le responsable hiérarchique qui a à sa disposition un certain nombre d'informations sur les salariés (formation initiale, expérience, évolution du poste occupé). Il dispose également d'informations sur la politique de formation de l'entreprise, les principales actions envisagées, les priorités dégagées, les budgets disponibles, la réglementation, la cartographie des métiers et les guides de formation par filière. L'entretien compte généralement sept étapes : - Le rappel par le collaborateur de son itinéraire professionnel et de ses mobilités antérieures - Le rappel des formations suivies depuis trois ans et l'évaluation actuelle de leur apport - Le projet professionnel personnel qu'il envisage - Le bilan de son rôle actuel dans l'équipe et de son travail - Les besoins de formation ressentis - Le débat entre le hiérarchique et le collaborateur sur le plan individuel de formation sur un an et trois ans - L'adoption d'une fiche de proposition qui sera transmise au service formation Le catalogue : L'entreprise diffuse un catalogue de stages qu'elle propose à ses salariés. [...]
[...] Le but est de faire en sorte que le salarié puisse accomplir sa prestation contractuelle. - L'évolution ou le maintien des emplois : Dans la limite de 50 heures par an, pendant le temps de travail. Il s'agit de maintenir les capacités du salarié à occuper son emploi au regard, notamment, de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations - Le développement des compétences : Il peut se dérouler hors du temps de travail dans la limite de 80 heures par an, dans le but de faire évoluer la qualification du salarié. [...]
[...] Les progiciels de gestion de la formation ont alors deux fonctions : La gestion administrative, qui comprend : - la gestion et le suivi des actions de formation (constitution de dossiers personnels pour chacun des salariés) - le calcul du budget formation - le suivi des dépenses - la constitution d'une banque de données des organismes de formation - la production de statistiques (nécessaire pour le bilan de formation, le bilan social, ) et la gestion prévisionnelle La gestion prévisionnelle, qui détermine le plan et les programmes prévisionnels de formation (établissement du calendrier, des coûts prévisionnels, ) De façon plus concrète un progiciel permet de disposer en permanence d'un tableau de bord. Le tableau de bord de la formation. C'est une notion qui reprend le concept des tableaux de bord des véhicules et qui permet le pilotage de la formation au sein de l'entreprise. [...]
[...] Ces organismes décideront d'accepter ou non sa demande. Ils prendront alors en charge totalement ou partiellement les frais de sa formation ainsi que sa rémunération durant son absence de l'entreprise. Pendant la durée du congé, le contrat de travail est suspendu mais non rompu, le salarié conserve son statut au sein de l'entreprise : le calcul de son ancienneté, sa couverture sociale, ses droits aux congés payés sont maintenus. Section 2 - La politique de formation La politique de formation contribue conjointement à la réalisation des objectifs stratégiques de l'entreprise. [...]
[...] L'investissement formation au sein des entreprises, ces dernières années, n'a cessé d'aller en augmentant. En effet, de nos jours, la réussite des entreprises, leur compétitivité, leur attractivité, la satisfaction de leurs clients, sont de plus en plus liés à la compétence des hommes et à leur capacité d'innovation. Les entreprises prennent conscience qu'investir dans l'intelligence est l'une des sources principales de création de valeur. Avec les nouvelles évidences du début des années 2000, il leur devient nécessaire d'effectuer des changements dans leur façon de fonctionner : la mondialisation des marchés augmentant la concurrence, la part des grandes entreprises dans le tissu économique qui ne cesse de décroître, l'évolution des technologies, les départ massifs à la retraite de la génération baby boom, un marché de l'emploi de plus en plus favorable, une ère constante de fusions-absorptions-restructurations et une idée des compétences de plus en plus accrue, tout voilà pourquoi l'investissement formation devient un facteur clé de compétitivité. [...]
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