Entreprendre permet d'obtenir son indépendance, et de s'affranchir de toute hiérarchie. C'est une liberté à la fois très profitable ; elle permet d'effectuer ses choix plus librement, sans avoir à suivre des directives avec lesquelles on est plus ou moins d'accord, ou travailler sur des projets qui plaisent plus ou moins sans en discuter les modalités. C'est l'occasion de réaliser son propre projet, entouré des personnes de son choix, et de travailler à sa façon. Rien n'échappe à la volonté de l'entrepreneur.
D'un autre coté, la sécurité d'avoir une hiérarchie supérieure qui indique les choses à faire, à qui référer en cas de problème et qui assume les responsabilités disparaît aussi. Il faut prendre les décisions, parfois difficiles, comme les mesures correctrices. Le fait d'assumer de nombreuses responsabilités est très stimulant et satisfaisant, mais beaucoup moins reposant qu'une situation de salarié classique. L'entrepreneur ne peut se réclamer d'augmentation ou même se fixer de salaire inadapté à la situation financière de l'entreprise qu'il connaît parfaitement. Il ne peut non plus penser bénéficier de cinq semaines de congés payés par an dès le début du projet, comme tout autre salarié. Un projet, une fois lancé, doit être soutenu, défendu, il ne faut pas laisser passer d'opportunités ce qui demande une vigilance permanente. De plus, en cas de problèmes, l'entrepreneur doit assumer au nom de toute l'entreprise. Tous les risques sont pris en son nom. Il doit de plus être préparé à l'échec de nombreuses tentatives, se vendre en même temps que son projet en permanence, relancer les autres intervenants continuellement et toujours essayer de pousser son projet au maximum, avec le risque permanent d'échec, ce qui peut être mentalement épuisant. Ainsi l'entrepreneuriat comporte beaucoup de difficultés et inconvénients, qui sont plus ou moins contrebalancés par l'avantage d'exercer en son nom, et de mener un projet.
[...] Il faut avoir de l'ambition, mais être réaliste. Avec doit être définie la vision du produit choisi, en conscience du marché et de sa rentabilité. C'est pour cela qu'une stratégie doit être définie en fonction de ce produit. Pour cela il faut disposer d'une analyse de marché. Il faut connaître le marché, à la fois les clients et les modes de distribution du produit visé. Cette analyse peut être effectuée par l'entrepreneur lui- même, mais des sociétés spécialisées effectuent à bas prix des analyses complètes. [...]
[...] Il faut donc savoir en jouer pour avoir des équipes motivées et efficaces. Enfin l'entrepreneur doit également savoir être réaliste par rapport à son projet, être tenace face aux difficultés, mais aussi savoir renoncer. Dans la mesure où son projet engage sa responsabilité mais également tous les autres acteurs, il faut savoir déclarer faillite non pas seulement selon ses envies personnelles, mais selon un constat objectif de réussite ou d'échec. En attendant d'entreprendre Quant à participer à un projet de création d'entreprise porté par d'autres entrepreneurs, cela pourrait tout à fait me tenter, s'il me paraît solide. [...]
[...] Je pense donc être capable d'entreprendre. En accord avec mon projet professionnel, j'aimerais entreprendre dans le domaine de l'architecture et de l'urbanisme. Tout d'abord parce que c'est un domaine qui me passionne, ensuite parce que la diversité des métiers que l'on peut exercer en tant qu'urbaniste m'a poussée à vouloir créer moi-même la fonction que je voudrais exercer. En effet, un urbaniste aujourd'hui peut travailler aussi bien dans le domaine public, à différentes échelles, dans le domaine privé pour des promoteurs immobiliers, dans la recherche, pour un cabinet d'architecture, ou encore comme consultant pour ne citer que ces exemples. [...]
[...] Il faut également considérer des réalités de terrain, par exemple le fait qu'aucune entreprise n'effectue de paiements en août. C'est pour ce genre de détails que l'expérience du terrain est indispensable avant de s'engager dans l'entrepreneuriat. On peut ainsi déterminer la capacité de l'entreprise à générer de la trésorerie, ou free cash flow : EBE-(BFR+i). Et selon la trésorerie disponible peut être prévue la variation de la dette de l'entreprise, ainsi que les dividendes des actionnaires. Selon l'EBE prévu, on peut ainsi choisir l'ampleur de la dette engagée en prévoyant la capacité de remboursement. [...]
[...] Un autre concept clé est la détermination des acteurs du financement. Deux sources à équilibrer : le financement par fonds propres ou par les banques. Les plus économiques sont évidemment les dettes qui doivent être équilibrées par des fonds propres. Il faut donc une fois un projet construit de manière concrète démarcher d'éventuels actionnaires prêts à investir. Le business plan doit donc permettre de visualiser le futur retour sur capital investi. C'est pourquoi la partie financière du projet est primordiale ; en effet ce n'est que face à un plan précis et le plus réaliste possible que les différents acteurs du projet auront confiance et investiront de leur personne et leurs fonds éventuels pour le mener à bien. [...]
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