Le « corporate governance » est un puissant courant d'opinion qui s'est développé en Angleterre et aux Etats-Unis en réaction à une série de scandales causés par la confrontation entre actionnaires et dirigeants. Les dirigeants, mandataires des actionnaires, gèreraient en fonction de leur seuls intérêts particuliers et au détriment de ceux des actionnaires, voire des autres "stakeholders" de l'entreprise (créanciers, salariés, clients, fournisseurs...). La gouvernance d'entreprise peut être considérée comme un équilibre entre les intérêts de l'actionnariat et les excès de l'ère managériale.
[...] ( L'activisme des actionnaires. ( La gestion de la carrière et la rémunération des dirigeants. ( Les stocks-options. Bibliographie Gérard Charreaux, Conseil d'administration et pouvoirs dans l'entreprise Revue d'économie financière. Gérard Charreaux, Mode de contrôle des dirigeants et performance ces firmes Revue d'économie industrielle Gérard Charreaux, Vers une théorie du gouvernement des entreprises »,1996 La revue française de gestion édition 1993 Gérard Charreaux, Pitol-Belin, Le conseil d'administration »,1990 M.Paquerot, L'enracinement des dirigeants et ses effets pp 212-225. [...]
[...] En outre, la capacité du dirigeant à accéder de façon privilégiée à des ressources stratégiques constitue un élément important du capital managérial. Par exemple, l'appartenance d'un dirigeant à un réseau d'anciens élèves influent peut lui permettre de disposer de certaines ressources stratégiques (financières, informationnelles, commerciales ) ( L'enracinement des dirigeants est le fruit d'un pouvoir illégitime : Lorsque l'équipe managériale augmente la rentabilité de l'entreprise, elle dispose d'un pouvoir important auprès des différents partenaires. Ce pouvoir est légitime car il correspond à une reconnaissance par les partenaires de ses capacités. [...]
[...] Elle est indissociable de la notion de latitude managériale (pouvoir discrétionnaire). Le dirigeant, au centre du nœud de contrats ou de coalitions que constitue la firme, joue un rôle principal dans les décisions déterminant la création et la répartition de la valeur, ces deux aspects n'étant pas indépendants. La latitude managériale conditionne le processus de création de la valeur, d'une part parce qu'elle détermine les décisions stratégiques et financières, et d'autre part car elle peut être l'un des objectifs visés par ces décisions. [...]
[...] Le plus souvent, les mécanismes contractuels constituent un mode de gestion satisfaisant. La protection des clients peut également être assurée indépendamment de tout mécanisme institutionnel, notamment par la marque qui fait intervenir la réputation de la firme, les contrats de garanties ou les panels de consommateurs. Les conflits avec la Société sont illustrés par les problèmes induits par la pollution ou les infrastructures mises à disposition par les pouvoirs publics ou les collectivités locales. Des arrangements contractuels (imposition) restent possibles. [...]
[...] Ce dernier allait même jusqu'à juger inefficaces les grandes sociétés par actions, qui venaient de faire leur apparition, suite à la dissociation entre la fonction de propriété exercée par les actionnaires et la fonction de gestion pratiquée par les dirigeants. Le conseil d'administration, chargé de représenter les intérêts des actionnaires apparaît comme le mécanisme privilégié de discipliner les dirigeants. Cependant, ce rôle disciplinaire n'est véritablement important que pour les sociétés managériales sans actionnaire dominant. Comme l'ont montré CHARREAUX et PITOL-BELIN (1985 et 1990) dans le contexte français, le rôle du conseil d'administration évolue avec la structure de propriété et sa fonction disciplinaire devient secondaire dans les firmes familiales, où le contrôle relève directement des actionnaires. [...]
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