Par ailleurs, le processus de restructuration a des effets pour les salariés qui restent dans l'entreprise reconfigurée. Les remaniements d'activités de cette dernière s'accompagnent fréquemment de changements d'organisation du travail ainsi que de redéfinitions des postes et des compétences. Aussi, les collectifs de travail antérieurs peuvent se trouver scindés, les groupes professionnels déstabilisés et les pratiques de travail remise en cause de façon plus ou moins radicale ; ce qui risque de conduire à une intensification du travail et à un accroissement des pénibilités, notamment sur le plan psychique, pour les salariés mis à l'épreuve d'une obligation d'adaptation continuelle.
Dès lors, si la question du reclassement et de la reconversion des personnes victimes de plan sociaux et de licenciements économiques reste cruciale, elle est loin d'être traitée efficacement
[...] Les salariés ayant un niveau de qualification plus élevé que les autres ont plus de chance de sortir du dispositif avec un nouveau contrat que les salariés les moins qualifiés. Nous sommes donc dans une situation d'inégalité par rapport à la qualification pour retrouver un travail. A cela, nous pouvons rajouter que ces dispositifs sont pour le moins encore assez inefficaces, car dans le meilleur des cas, seulement la moitié des adhérents à ce dispositif retrouvent un nouveau contrat. Enfin, il existe une dernière forme d'inégalité, mais cette fois-ci en fonction de l'âge des adhérents aux dispositifs (cf. [...]
[...] Il définit les mesures d'accompagnement individualisé qui permettront au salarié privé d'emploi de retrouver un emploi. Le PAP est signé par le demandeur d'emploi et l'ANPE. Il tient compte du degré d'autonomie du demandeur dans sa recherche d'emploi. Il est transmis à l'ASSEDIC qui le vise en vue de son suivi, dans le cadre de ses compétences. Le PAP peut comporter un projet de formation. A noter que si l'employeur n'offre pas de CRP, il est redevable à l'ASSEDIC d'une somme équivalente à 2 mois de salaire. [...]
[...] ) Par ailleurs, le processus de restructuration a des effets pour les salariés qui restent dans l'entreprise reconfigurée. Les remaniements d'activités de cette dernière s'accompagnent fréquemment de changements d'organisation du travail ainsi que de redéfinitions des postes et des compétences. Aussi, les collectifs de travail antérieurs peuvent se trouver scindés, les groupes professionnels déstabilisés et les pratiques de travail remise en cause de façon plus ou moins radicale ; ce qui risque de conduire à une intensification du travail et à un accroissement des pénibilités, notamment sur le plan psychique, pour les salariés mis à l'épreuve d'une obligation d'adaptation continuelle. [...]
[...] Les dispositifs préventifs On présentera les deux principales mesures en amont des restructurations : les préretraites et la mise en place d'une GPEC. On citera brièvement d'autres conventions telles que le CIF ou le DIF. Les Préretraites Elles sont généralement utilisées dans les grandes entreprises car elles disposent de moyens financiers permettant le rajeunissement de la pyramide des âges ainsi qu'une place des IRP plus importante (Institutions Représentatives du Personnel). Dans les PME, la retraite est la fin d'activité la plus répandue. [...]
[...] Ce financement va dépendre de 3 points : La taille de l'entreprise, sa situation financière et la finalité de la formation. L'aide sera versée au fur et à mesure du déroulement des actions, le solde étant versé après bilan de la formation. Elle peut être complétée par les conseils régionaux et le Fonds Social Européen (FSE). Cette aide peut atteindre 90% des actions de formation et d'adaptation. Les conventions de congé de conversions Son objectif est d'inciter les entreprises à s'impliquer dans le reclassement des salariés licenciés, en mettant en place un accompagnement approfondi et personnalisé des salariés. [...]
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