Un projet désigne une intention de faire quelque chose ou un travail préparatoire à quelque chose tel qu'une esquisse. Quand on parle de gestion de projet on parle donc d'intention et de réalisation de quelque chose. L'AFNOR en partenariat avec l'AFITEP désigne un projet de la manière suivante : « un projet est un processus unique qui consiste en un ensemble coordonné d'activité comportant des dates de début et de fin entrepris dans le but d'atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques telles que les contraintes de délais, de coûts et de ressources. »
Joly et Muller quant à eux désignent un projet comme suit : « un projet est un ensemble d'action à réaliser pour atteindre un objectif définit dans le cadre d'une mission précise et qui comporte un début, mais aussi une fin. » Ces différentes définitions mettent en commun un certain nombre de facteurs à savoir un début et une fin, des objectifs et un ensemble d'activité. La seule différence est la mise en avant de la notion de projet dans la première définition.
Un projet part donc d'un besoin exprimé et comporte deux étapes importantes :
- La première phase consiste à analyser et éventuellement préciser le besoin puis à rechercher la meilleure solution en fonction des contraintes qualité, coût et délai. Cette phase s'appelle l'avant-projet.
- Lorsque le porteur du besoin est d'accord avec une solution il prend la décision de réaliser, on entre donc dans une seconde phase appelée phase de projet. Cette phase se termine par un résultat qu'on appelle un ouvrage.
La gestion de projet comprend trois contraintes classiques :
- Les spécifications techniques : la qualité. Ce sont des éléments importants de la réponse au besoin que le projet cherche à satisfaire. Ces spécifications techniques peuvent consister en une description précise d'un produit ou d'une prestation de service, elles peuvent également porter sur le respect des spécifications fonctionnelles et caractéristiques techniques d'un produit. De cette contrainte dépend la satisfaction des clients.
- Les délais : un projet a toujours une date d'achèvement. Beaucoup de projets ont des clauses de pénalités financières. Cette date d'achèvement est d'autant plus importante si on est sur un projet qui vise à produire de nouveaux produits ou services. Il y a des outils d'ordonnancement pour régler cette contrainte de temps.
- La maîtrise des coûts : sur un projet il y a des objectifs de budget à tenir et il existe des techniques de contrôle des coûts spécifiques au projet.
Ces trois contraintes sont liées les unes aux autres et il y a une certaine substituabilité entre elles. Elles correspondent à une perspective instrumentale et organisée du management de projet, elles doivent être complétées par des exigences plus managériales. « Le succès d'un projet est liés aux outils soft (communication, management) plutôt qu'aux outils hard (planification, …) » : Couillard et Navarre étude de 1993. Le meilleur moyen de spécifier la démarche projet est donc de distinguer l'activité projet de l'activité opération.
[...] La structure : le projet sorti. Les acteurs qui travaillent sur le projet sont physiquement et institutionnellement sorti des structures métiers pour être rassemblé sous l'autorité du directeur projet pendant la durée du projet. Il n'y a plus de liaison hiérarchique entre les directeurs métiers et les acteurs métiers. Structure utilisée rarement, pour des projets de très grandes ampleurs. Il n'existe pas de mode d'organisation des projets préférables, mais plutôt des structures appropriées selon les objectifs du projet les comportements et aspirations des individus. [...]
[...] La structure de coordination de projet : Pour améliorer on ajoute un coordinateur de projet. Son rôle est de coordonner les activités. Il n'y a pas de liaisons hiérarchiques entre les acteurs métiers et le coordinateur de projet. Il n'a aucun pouvoir de décision, il a seulement un pouvoir de communication entre les différents métiers. Avantage : améliorer la communication Inconvénient : il n'a aucune autorité donc le problème n'est pas résolu. La structure de résolution de projet Le directeur de projet a une certaine autonomie et un pouvoir. [...]
[...] Dès qu'on est sur des projets déjà effectué auparavant on peut partir sur ce type de contrat. o Le marché en régie : ou contrat en dépense contrôlé. On a une obligation de moyen. Les décaissements sont facturés au client au fur et à mesure de l'avancement du travail et le bénéfice du prestataire est déterminé indépendamment du coût final. Le client exerce un contrôle tout au long du projet (dépenses et objectifs). Le client peut faire évoluer les spécifications techniques. On retrouve ses contrats dans les appels d'offres. [...]
[...] Tableau de synthèse : 2. Le développement des méthodologies d'ingénieries concourantes On distingue deux modèles : - Séquentiel = taylorien de gestion de projet - Concourant = ingénierie Séquentiel : Cette méthode s'apparente à une course de relai. On utilise cette métaphore sportive dans la mesure où le projet passe de métier en métier. On ne peut pas commencer une étape tant que la précédente n'est pas terminée. On a fait évoluer ce modèle car il y avait une désintégration verticale. [...]
[...] Bien que 2 tâches aient été réduites d'un mois, le délai total est réduit seulement de 1 mois. Maintenant il y a 3 nouveaux schémas critiques qui apparaissent : S1-E1-L2-L3-L4-S4 S1-L1-B1-B2-B3-S3-S4 S1-E1-E2-E4-E6-S3-S4 On aura donc moins de liberté en ayant plus de chemins critiques. Pour réduire la durée totale, il faut réduire les tâches critiques qui apparaissent sur tous les réseaux. [...]
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