Depuis une quinzaine d'années, tout semble annoncer le retour de l'éthique (bioéthique, lutte contre la corruption, éthique des affaires). Il y a une véritable demande d'éthique. Mais l'éthique a du mal à ancrer ses normes et valeurs dans des domaines qui pourraient les fonder.
[...] Les collaborateurs sont reconnus comme étant la première richesse de l'entreprise. On assiste à une valorisation du facteur humain (même s'il existe une rotation créée par les licenciements) . La politique sociale et les RH développent des outils de gestion du potentiel humain. Et en cas de licenciements ils fournissent des efforts de replacement. Différentes approches de l'éthique dans les RH : Mauvaises approches : - Si l'éthique est considérée comme un élément d'efficacité L'éthique peut être vue comme un élément de coordination si l'entreprise est trop grande ou trop décentralisée. [...]
[...] Politique de tolérance mais sanction des débordements de la sphère publique (inceste ou harcèlement). II. La morale individuelle II.1. Le culte du sanitaire et de l'hygiénisme Culte de la gestion du corps, de la vie et de la mort. Ex : euthanasie et l'encadrement hollandais légal de la mort choisie, la procréation ou le clonage. Exigence entre le droit de disposer de soi-même et la nécessité de protéger l'individu. Culte de la performance et de la perfection dans un cadre spectaculaire et utilitariste. [...]
[...] Ex : succès des salles de sport et de remise en forme. Ex : révolte contre le dopage dans un souci de préservation du sport et du corps en tant que tel (absence de moral à proprement parler). II.2. L'apparition de l'individu flexible Perte d'obligation et de problématique morales dans le travail par la baisse de la durée et de la pénibilité et par la prise en compte de la créativité, de la réalisation de soi ou de l'autonomie dans le travail. [...]
[...] La sanction est l'exclusion de la ligue. Puis les marchands se sont vu reconnaître la contrôle de "libre ville" c'est à dire qu'ils ne dépendaient plus des seigneurs locaux, mais directement du roi. Il s'agit d'une éthique bourgeoise, très différente de celle des aristocrates : elle valorise l'argent obtenu par la gestion économique des moyens, la rationalité et la confiance entre partenaires Ethique du capitalisme ascétique (Weber) La doctrine calviniste a pris la forme d'une vocation professionnelle : appliquer la rationalité, avoir un dévouement pour le travail, savoir s'adapter, se former continuellement. [...]
[...] - L'indifférence et le nihilisme des valeurs. Il y a un relativisme au niveau des valeurs des individus (Weber). C'est l'indifférence de masse. Toutes les institutions, valeurs sont vidées de leurs sens. Prenons l'exemple du travail : celui-ci est remis en cause comme élément constitutif de l'identité de la personne. De même, la famille n'est plus ce qu'elle était ; les partis politiques sont en quête de candidats sur leurs listes. Tout ceci s'inscrit dans le cadre d'un vide émotionnel, une certaine apathie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture