Qu'est-ce qu'une entreprise, organisation, hiérarchie, équilibre de marché, partenaire actif de la société
On parle d'une entreprise qui serait un point ou un terrain: pour les auteurs de la pensée classique, l'entreprise est considérée comme un moyen rhétorique pour faciliter la discussion autour du système de prix, qui permet un ajustement parfaitement décentralisé. Ces auteurs considèrent l'entreprise comme un point, ce qui renvoie à l'idée que l'entreprise n'a pas d'autonomie d'action, elle est complètement dépendante du marché, lequel marché fixe un prix de marché qui s'impose à l'ensemble des entités économiques : théorie de l'équilibre de marché. Les entreprises ont une taille qui ne leur permet pas d'infléchir les conditions de marché à leur avantage. Elles dépendent complètement de l'état de la concurrence, l'entrepreneur se soumet aux conditions du marché. Elle n'est pas actrice de l'économie, elle est un agent passif sans influence. Le marché a trois qualités : il est omniprésent (qui s'impose à tout moment quelque soit le lieu), omniscient (qui s'impose aux agents passifs que constituent les entreprises, il impose sa loi, ses règles à l'ensemble des acteurs économiques), omnipotent (il est tout puissant, il n'est pas possible de contredire le marché).
[...] Les neo classiques arrivent fin du 19em. Des mécanismes d'incitation seront mis en place pour faciliter la révélation du niveau d'information pertinent (notamment l'Etat), en effet puisque l'accès à l'information est distribue de façon asymétrique (symétrie d'information) parmi les acteurs, plusieurs d'entre eux vont adopter des comportements stratégiques pour occuper sur le marché une position satisfaisante qu'on qualifie d'opportuniste. Pour les sociologues, l'entreprise n'existe pas davantage que ce que démontrait les classiques, mais pas parce qu'elle est un agent passif, pour d'autres raisons très différentes. [...]
[...] Elle est un système de transformation. Cette transformation est assez nette puisqu'elle transforme trois fois différents éléments: transformation de monnaie qu'elle détient au moment de l'acquisition de matières premières. Elle a des matériaux, des matières ou des biens (on transforme des valeurs monétaires en valeur physique). Puis la transformation des matières, des matériaux ou utilisation des biens pour créer de nouvelles ressources (des produits). Et enfin les valeurs monétaires nouvellement créées sont soient réinvesties dans le système (mais faire confiance à ceux qui gèrent le système) soit on décide d'en donner une partie à ceux au-dehors du système qui veulent être rémunérés sur la richesse créées (à ce moment-là ce n'est pas un investissement mais une redistribution de la richesse créée). [...]
[...] Troisième représentation: l'entreprise nœud de contrats Dans cette entreprise il n'y a pas de hiérarchie, il n'y a pas de rapport de subordination. L'autorité c'est le droit socialement reconnu d'influer son autorité sur quelqu'un. C'est par le rapport de subordination que l'entreprise tient, qu'elle est pérenne, solide, compétitive puisqu'elle se constitue comme une communauté d'intérêts, comme un corps vis-à-vis de son environnement. Le contrat met à plat les rapports de force, l'entreprise n'est donc plus un lieu où se coordonne les efforts de personnes consentantes mais apparaît un réseau de contrats bilatéraux: les quo- contractants s'obligent mutuellement à respecter les clauses du contrat. [...]
[...] Cette division va conduire à plusieurs effets économiques: elle produit tout d'abord de la stabilité, puisque les choix décisionnels sont assumes par des professionnels de la gestion (au 19em il n'y a que deux écoles qui forment au commerce) cela produit également de la prévision, on implante des procédures (l'organisation scientifique du travail), l'objectif c'est d'allouer le plus efficacement possible des ressources (humaines techniques financières) en fonction d'objectifs clairement définis = l'allocation optimale des ressources. L'important est de constituer une structure de rôle: une structure qui définit à chacun des individus un rôle associe au statut et une autorité d'où la notion de hiérarchie des rôles dans l'entreprise. C'est donc une entreprise organisée et finalisée car elle poursuit des objectifs. [...]
[...] Au tournant du XXème siècle arrivent ceux que l'on appelle «les comportementalistes», ils définissent l'entreprise à l'intérieur de frontières spécifiques; elle est identifiable par un Dedans et un Dehors. A l'intérieur de l'entreprise ce sont les insiders (ce qui ont volontairement investi l'entreprise et sont en relation contractuelle avec celle-ci). A l'extérieur on trouve les outsiders au premier rang desquels on trouve les actionnaires, les associes ou les bailleurs de fond, tout ceux qui ont apporté les fonds nécessaires dans un premier temps à la constitution de l'entreprise ou au moment d'une augmentation du capital social. [...]
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