Le travail d'équipe est essentiel pour la bonne marche de toute collectivité. Les conséquences ne peuvent être que très positives. Le travail d'équipe se forge petit à petit à travers toutes les actions du chef, si petites soient-elles. Son attitude, ses signes d'attention, ses marques de considération envers son personnel sont autant de manières de créer l'esprit d'équipe. Il n'y a pas d'esprit d'équipe s'il n'y a pas de bon leader. Le chef d'équipe, quelle que soit la taille de cette équipe (1, 50, 100, 10000,…) doit parler au nom de l'équipe, de la collectivité, jamais en son nom propre. Les intérêts du groupe doivent prévaloir sur ses intérêts personnels et dans ce cas là l'équipe lui sera reconnaissante et saura s'investir pour lui, et permettra, par la même, la réussite des projets. L'esprit d'équipe implique que chacun sait qu'il peut compter sur les autres, mais surtout ne pas oublier que les autres comptent sur lui.
A titre d'exemple : un membre de l'équipe a commis une erreur. Son chef, dans la perspective de responsabiliser cet agent et de préserver l'esprit d'équipe, peut lui dire : « Vous êtes un membre important de notre équipe. Je sais que vous étiez en train de faire de votre mieux lorsque l'erreur a été commise. Merci d'avoir essayé, et d'avoir appris ce qu'il ne faut pas faire à l'avenir. ». Il est évident que si la qualité du travail d'un des éléments n'est pas à la hauteur c'est le groupe qui en pâtit, mais l'équipe doit aussi être à l'écoute des uns et des autres pour savoir se serrer les coudes quand un des éléments a des difficultés personnelles ou professionnelles, pour l'aider à passer ce cap. Ce comportement sera toujours bénéfique et se transformera en « Win-Win » pour tout le monde à la fin. C'est soudée que l'équipe réussit, c'est divisée qu'elle échoue. C'est pour cela qu'une équipe soudée de bons éléments sera toujours meilleure qu'une équipe d'individualités quel que soit leur niveau d'excellence. A titre d'exemple, en situation de conflit entre les membres d'une équipe, le leader peut renverser la vapeur de la façon suivante : « J'ai remarqué que vous avez un problème qui prend de l'ampleur. C'est très bien, vous pouvez exprimer vos sentiments et dire ce que vous ressentez. Comment puis-je vous aider ? ».
Il n'y a donc esprit d'équipe que s'il y a un bon leader. Or quelles sont les qualités nécessaires d'un chef d'équipe, et les bonnes attitudes managériales qu'il doit adopter pour la bonne marche de son service ?
[...] L'exemplarité : Que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans le cadre du management, l'exemplarité est une valeur essentielle. Elle permet ensuite de demander à ses collaborateurs d'aller dans la même direction, car il est impossible de demander quoi que ce soit sans risque de conflit ou d'opposition forte si on fait le contraire de ce que l'on demande. Que ce soit avec les siens, ou dans le monde du travail l'exemplarité permet de donner des axes de références et donc des repères car tout un chacun a besoin de repères forts dans sa vie si il veut pouvoir avancer sur le chemin de la vie. [...]
[...] Or quelles sont les qualités nécessaires d'un chef d'équipe, et les bonnes attitudes managériales qu'il doit adopter pour la bonne marche de son service ? Les attitudes managériales Les qualités obligatoires d'un bon manager L'honnêteté : C'est la pierre angulaire de l'édifice, sans elle rien ne peut se faire et elle n'a qu'un sens. C'est l'honnêteté vis-à-vis des membres de son équipe mais aussi vis-à-vis de lui-même, c'est-à-dire la capacité de réellement se remettre en cause, d'accepter de se poser les bonnes questions et d'avoir la franchise d'apporter des réponses qui ne vont pas forcément dans le sens où on espérerait qu'elles aillent. [...]
[...] Elle peut être symbolique et prendre la forme d'une formation ou d'une évolution de son poste. Dresser un bilan permet également d'actualiser la connaissance que le manager a des compétences et des capacités de ses collaborateurs, en vue éventuellement de lui confier de nouvelles missions. Enfin, le manager ne doit pas oublier de dresser son propre bilan en repérant les erreurs qu'il a commises comme la sous-estimation du temps de formation ou la mauvaise évaluation des difficultés rencontrées par l'agent. [...]
[...] Les agents doivent connaître clairement les missions qui leur incombent et les objectifs qui y sont associés. La confiance se gagnera également sur le terrain des relations humaines : en faisant confiance à son équipe le cadre a toutes les chances que son équipe le respecte. Responsabiliser Après la confiance, vient la responsabilisation. Si le management par objectifs permet à chaque agent de mieux identifier sa tâche et son rôle, le management par la responsabilisation permet d'offrir aux collaborateurs une capacité de décision dans un champ d'action précis. [...]
[...] la délégation La notion de temps doit être utilisée au mieux par le manager notamment pour les missions dont lui seul peut s'acquitter, celles pour lesquelles il a réellement été embauché. C'est pourquoi il va devoir déléguer, mais DELEGUER est un exercice délicat qui demande préparation et méthodologie. Nous allons donc voir ensemble les différentes étapes qui vont conduire à la réussite du processus de délégation. Détermination de ce qui peut être déléguée Le cadre doit toujours commencer par une analyse de sa propre mission, il s'agit de repérer les actions qui demandent beaucoup de temps au manager, l'empêchant de se concentrer sur les questions stratégiques de son poste. [...]
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