La mondialisation des économies est au cœur de nombreux débats économiques et sociaux. La mutation accélérée du contexte politique, économique et social, l'intensification des échanges de biens, de services et d'informations concernent actuellement tous les pays développés. Ce mouvement n'est pas sans incidence sur l'entreprise et génère au plan mondial une convergence des comportements professionnels et du management de l'entreprise. Il s'accompagne nécessairement d'une mondialisation des stratégies d'entreprise.
Le concept de mondialisation évoque l'élargissement des marchés et des compétiteurs mais surtout la globalisation terme anglo-saxon traduisant une phase inédite du processus d'internationalisation des entreprises et des productions où la forme matérielle de l'activité économique est soumise à la logique abstraite des échanges de capitaux et d'information. la mondialisation des marchés de capitaux a aussi un visage : celui des investisseurs professionnels qui gèrent les portefeuilles d'actifs des fonds de pension, d'assurance ou d'épargne.
L'importance de ce phénomène sur les stratégies et l'organisation des entreprises doit être évoqué. Décider d'une stratégie, c'est faire un choix sur la composition du portefeuille d'activités et traiter les questions d'allocation des ressources entre les différents domaines d'activité. Organiser c'est mettre en place le processus qui engendre les groupements et la structuration des activités. Comment ces phénomènes de mondialisation affectent-ils les stratégies et l'organisation des entreprises ? La financiarisation des stratégies est-elle de nature à réduire l'autonomie de décision des dirigeants ? La structuration et la coordination des groupes ont- elle changé de nature ?.
La mondialisation impose des modifications non seulement sur les politiques financières et les stratégies concurrentielles mais également sur les structures et les systèmes de gestion des entreprises (problématique).
Nous aborderons dans un premier temps la diversité du phénomène de la mondialisation sur le développement et le contrôle des entreprises en mettant en évidence les nouvelles contraintes financières et les nouvelles règles concurrentielles. Nous verrons ensuite les types d'organisation et les systèmes de gestion qui en découlent.
[...] La mise en œuvre de cette théorie au niveau de l'entreprise Une société va s'efforcer de diversifier à la fois ses actifs et son passif, de façon à diminuer le risque global. En ce qui concerne les premiers, la firme va procéder à une diversification géographique de ses actifs industriels, en s'implantant dans différents pays. En parallèle, elle va internationaliser son chiffre d'affaires, en prenant des parts de marché croissantes en dehors de son pays d'origine. Cette stratégie peut également s'appliquer aux actifs financiers de l'entreprise qui vont être libellés dans différentes devises. Pour ce qui est du passif, là encore, la firme dispose de nombreuses solutions pour s'internationaliser. [...]
[...] Quatre stades sont généralement identifiés dans les processus de développement : - la vente occasionnelle (sur place ou à l'étranger) - l'exportation via un réseau - l'exportation via une filiale commerciale - la production sur place L'enchaînement entre les quatre stades est généralement séquentiel en fonction des risques et de la rentabilité de chaque choix. Vers l'entreprise globale La globalisation apparaît aujourd'hui comme la forme ultime de l'internationalisation de l'entreprise. Dans ce cas, la firme considère le marché mondial comme un seul et même marché, dont l'intégration serait particulièrement poussée. [...]
[...] - De plus, la sphère d'intervention des fonds est mondiale. Les titres français sont mis en arbitrage avec des titres de toutes les places mondiales. C'est à cette échelle qu'ils jugent du rapport et le risque. De ce fait, la mobilité internationale des capitaux a un effet puissant d'alignement sur le coût du capital exigé pour chaque titre sur les différents marchés internationaux. La globalisation de l'actionnariat élève donc le taux de rémunération requis par les actionnaires. La pression des exigences actionnariales modelées par les plus hauts standards mondiaux peut induire un processus de mise à niveau des performances économiques à un rythme brutal. [...]
[...] Les entreprises face à la mondialisation INTRODUCTION GENERALE La mondialisation des économies est au cœur de nombreux débats économiques et sociaux. La mutation accélérée du contexte politique, économique et social, l'intensification des échanges de biens, de services et d'informations concernent actuellement tous les pays développés. Ce mouvement n'est pas sans incidence sur l'entreprise et génère au plan mondial une convergence des comportements professionnels et du management de l'entreprise. Il s'accompagne nécessairement d'une mondialisation des stratégies d'entreprise. Le concept de mondialisation évoque l'élargissement des marchés et des compétiteurs mais surtout la globalisation terme anglo-saxon traduisant une phase inédite du processus d'internationalisation des entreprises et des productions où la forme matérielle de l'activité économique est soumise à la logique abstraite des échanges de capitaux et d'information. [...]
[...] Sur le terrain, des sociétés locales permettent de divisionnaliser les activités par marché et/ou par produit. Entre les deux niveaux, viennent souvent s'interposer des sièges régionaux qui permettent de mener des politiques de zone. Selon qu'il s'agit d'un groupe international multidomestique ou d'un groupe mondial, la stratégie sera plus ou moins décentralisée. IBM, par exemple, est basé sur quatre divisions géographiques : IBM-Etats- Unis, IBM-Europe-Moyen-Orient-Afrique, IBM-Asie- Pacifique et IBM-Amérique. A l'intérieur de chaque zone, la cohérence de la production est assurée par une grande spécialisation des usines. [...]
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