Entreprise, organisations, comportements, évolutions, Boltanski et Chiapello, capitalisme, recherche de profit, entrepreneur, Elton Mayo, pression concurrentielle
Boltanski et Chiapello dans leur ouvrage "Le nouvel esprit du capitalisme" publié en 1999 expliquent comment le capitalisme a survécu depuis la première révolution industrielle. Selon les auteurs il a tenu en modifiant constamment les justifications qu'il donnait à la recherche du profit. Ce système développe ainsi une capacité à intégrer la critique, puis à la surmonter en évoluant perpétuellement dans le sens de cette dernière. On parle alors de plasticité du capitalisme.
Ainsi, la naissance de l'expression le "client est roi" a permis de faire travailler les employés non pas dans un esprit de satisfaction du supérieur mais bien pour satisfaire le client. Ce système semble alors indéfini. Les auteurs parlent de "boucle de récupération" qui font succéder des critiques du capitalisme, puis des revendications pour se libérer du capitalisme, puis des phases où on intègre la critique, puis une phase de libération par le capitalisme.
[...] Permet aux entreprises de se fournir en produits semi-finis (phénomène qui n'existe pas vraiment en France). Aujourd'hui entreprises sur 10 ont recours à la sous-traitance. ( dualité : grandes entreprises = gens plus diplômés VS petites entreprises = moins diplômés et ♀. L'émergence des managers : Thèse d'origine US : pouvoir éco est exercé par 1 nouvelle classe (les managers). Constat : séparation progressive entre propriété du K et exercice du pouvoir dans l'entreprise ( burnham ➢ Galbraith Le nouvel Etat industriel 1967: divorce entre la propriété du capital et la direction effective de l'entreprise. [...]
[...] ces recherches mettent en évidence que la productivité ou les motifs d'insatisfaction des travailleurs tiennent moins aux conditions matérielles de travail qu'aux relations sociales dans les ateliers. C'est à partir de ces constats que Mayo élabore sa théorie des relations humaines. Elle oppose l'organisation formelle et l'organisation informelle. La première, dominée par la logique de l'efficience prescrit les règles et répartit les tâches. La seconde constituée par les relations interpersonnelles de fait correspond à la logique des sentiments. La recherche d'une plus grande efficacité de la part des travailleurs exige que l'on prenne en considération ces relations humaines informelles. ➢ Impôts : M. [...]
[...] ➢ Frank KNIGHT dans Risk, uncertainty and profit (1921) Il distingue le risque (évènement probabilisable) à l'incertitude (non probabilisable, incertitude radicale). Selon lui, le profit réalisé par les entp est la contrepartie du risque pris par les entp. L'entreprise réalise 3 fonctions selon lui : - Leadership - Adaptation au changement - Assomption des risques Comme Schumpeter, Knight propose une théorie subjective du profit par opposition aux théories objectives du profit (le profit dépend de facteurs institutionnels comme l'exploitation, la concurrence ou conjoncturels comme les profits d'occasion). [...]
[...] Il doit vérifier que niveau des actions n'est pas trop bas. - Création de valeur pour l'actionnaire ( BERLE & MEANS, L'entreprise moderne et la propriété privée (1932): managers orientent gestion des firmes dans leurs investissements. Passage d'un K managérial à un K actionnarial : GALBRAITH, Le nouvel état industriel – 1967 : fin du pouvoir des dirigeants et passage aux actionnaires : Organisation collective du pouvoir plutôt que des individus identifiables, notion de filière inversée. D. COHEN leçons sur la société post-indus : dématérialisation de l'éco : retour de la corporate gouvernance, ↓ pouvoir managers, ↑ pouvoir des Zinzins : pression sur les dirigeants pour créer de la valeur actionnariale. [...]
[...] Croisement de données internes et externes à l'entreprise et analyse de la diversification des grands groupes. Analyse de LT qui n'est plus d'actu avec les exigences CT des 70's (passage au management stratégique, de terrain) 1982 – Thomas PETERS & Robert WATERMAN – Le Prix de l'excellence : offrir la qualité et être à l'écoute des clients (réactivité). Les formes d'organisation de la firme : CHANDLER ➢ « Forme en U » : action structurée par fonction autour d'une direction générale ➢ « Forme en M » : entreprise décentralisée en division autonome L'entreprise devient décentralisée en services autonomes et spécialisés ; seuls les services communs restent centralisés pour faire des économies d'échelle, tandis que la direction générale coordonne les activités et les planifie à long terme. [...]
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