Mouvement naturel participant au renouvellement et à l'adaptation du système productif, la création d'entreprise est progressivement devenue depuis les années 80 un véritable enjeu économique, social et culturel. Elle est présentée comme le meilleur moyen de renouveler un tissu économique, ce qui se révèle vrai dans le contexte actuel de fonctionnement de l'économie. La création d'entreprise est utilisée comme un moyen de maintenir ou d'améliorer la compétitivité économique. La métaphore du renouvellement des cellules d'un organisme permet de mieux comprendre l'intérêt de la création d'entreprise dans une économie.
Cependant création sous-entend aussi disparition d'entreprises. En effet, bien que le lancement d'une entreprise soit une aventure passionnante, c'est aussi une aventure risquée. Le taux d'échec moyen des entreprises qui se créent est de :
- 20% dès la première année,
- 30% pour la période des trois premières années,
- 40% à 50% pour les cinq premières années.
Comment réduire, voire éviter ces risques d'échec ?
Existe t-il un profil type du créateur ?
Quels sont les facteurs que le créateur doit prendre en compte pour assurer la réussite de son entreprise ?
La création d'entreprise suscite-t-elle une organisation bien précise ?
Le plan personnel doit-il être autant pris en compte que les études financière, administrative ?
Quelle forme juridique adopter pour l'entreprise ?
Quelles sont les différentes étapes à franchir afin de monter une entreprise sur de bonnes bases ?
Des aides sont-elles envisageables ?
C'est pourquoi dans un premier temps nous analyserons comment bâtir un projet, puis dans un second temps nous montrerons qu'en sont les aides mais également les étapes (...)
[...] Nous pouvons compter plusieurs aides privées, notamment avec les prêteurs d'honneur: L'Association pour le Droit à l'Initiative Economique (ADIE) finance et accompagne des entreprises individuelles et des micro entreprises créées par des personnes en difficulté n'ayant pas accès au crédit bancaire traditionnel. Ces associations proposent des prêts directs et des prêts en partenariat avec les banques d'un montant de (soit environ frs) maximum, à un taux de sur une durée de deux ans. L'Association Fonds France Active (FFA) soutient les chômeurs et les bénéficiaires du RMI créateurs de leur propre activité. Elle garantit aussi les emprunts des entreprises d'insertion et d'autres petites entreprises solidaires, qui créent des emplois pour les exclus. [...]
[...] Bien des créateurs ont cru qu'il suffisait de trouver un produit ou un service nouveau pour que les banquiers et les clients leur tendent les bras. En réalité, aucun créateur, aussi doué soit-il, ne peut espérer réussir s'il ne propose pas un produit ou un service capable de répondre à un besoin insatisfait ou mal satisfait et s'il ne peut pas vendre ce produit ou ce service à un prix acceptable par ses clients et rentable pour sa future entreprise. [...]
[...] Selon le type d'entreprise créée, les formulaires et les pièces à fournir au CFE sont différentes. (Voir annexe La constitution d'une entreprise individuelle simplifiée (EIS) entraîne des formalités réduites, contrairement à celles requises pour la création d'une société. Pour l'EIS, le créateur remplit un formulaire, intitulé PO'. Selon son activité, il doit fournir plusieurs autres documents. Puis, le futur chef d'entreprise doit retirer à la banque un carnet de facturation qui lui permettra d'émettre des factures et de tenir sa comptabilité. [...]
[...] Sa réussite est souvent conditionnée par le caractère novateur de ses idées. Or ce caractère novateur éveille presque le scepticisme de ceux dont il a besoin pour réussir : Ses futurs clients ; Ses fournisseurs ; Ses financiers ; Mais aussi son entourage. Le créateur peut ressentir cette solitude quand il lui faudra prendre des décisions qui conditionnent la survie de son affaire et parfois même la sécurité de ses proches. Cette solitude risque de s'accroître avec le temps car il aura pris l'habitude de décider de tout et de garder pour lui toutes les informations. [...]
[...] Quant aux sociétés, il en existe trois types : La société non collective (SNC) dans laquelle tous les associés ont la qualité de commerçant et sont donc responsables des dettes de la société sur les biens propres. La Société à Responsabilités Limitées (SARL) ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilités Limitées (EURL) dans lesquelles la responsabilité des associés est limitée au montant qu'ils ont apporté pour la créer. Cependant si l'entreprise dépose bilan, les tribunaux pourront en cas de faute de gestion mettre en cause la responsabilité personnelle des gérants. [...]
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