L'école systémique s'intéresse à l'étude des liens entre systèmes.
C'est Ludwig Von Bertalanffy qui a introduit la notion de système, considérant que pour comprendre des ensembles, il est nécessaire de connaître non seulement les éléments mais encore leurs relations et leurs interactions avec l'environnement.
Le système est donc un ensemble d'éléments en interactions et formant un tout. Ce système est en contact avec un environnement qui peut le transformer ou qu'il peut lui-même transformer. Chacun des systèmes peut être lui-même subdivisé en plusieurs sous-systèmes.
Le comportement d'un élément lui-même est influencé par les éléments avec lesquels il est en relation et réciproquement (...)
[...] Les propriétés invariantes Des scientifiques appartenant à des domaines divers qui se sont intéressés aux systèmes ouverts ont convergés vers une même conclusion : il existe entre eux des propriétés invariantes. Ce sont les propriétés nécessaires pour tous les systèmes. Quand on observe un système, on s'aperçoit que les échanges produisent des effets qui l'orientent dans une direction. Pour les entreprises on parle de finalité. Quelques propriétés invariantes : La finalité : correspond au maintien et au développement du système Le but ou le projet : formule les intentions du système Les objectifs : traduisent ces intentions Les actions à mettre en œuvre : pour tendre vers les objectifs La direction prise par le système correspondra à la résultante des enjeux de chaque sous système. [...]
[...] Le second suit une logique systémique. Il réunit les membres de son équipe et les laisse s'exprimer sur leurs difficultés, en se gardant bien d'analyser avec eux ces difficultés. Ensuite, il les oriente vers un futur proche en leur proposant de définir À quoi l'équipe souhaite réellement parvenir tant vis-à-vis des clients que dans son propre fonctionnement. À partir des objectifs dégagés, parmi lesquels figure le respect des délais, il les fait travailler sur les modifications à envisager pour les atteindre. [...]
[...] Dès qu'il se pose, il s'agit d'abord de faire préciser l'objectif recherché avant d'apprécier, parmi les processus en cours, les leviers d'action pertinents sur lesquels fonder sa stratégie. Avec cette nouvelle approche (systémique), disparaît la notion de solution a priori ou de modèle idéal. Les organisations, les méthodes de management, les modes de contrôle ne sont en soi ni bons ni mauvais, il faut seulement faire le bon choix, c'est-à-dire un choix spécifique, en fonction des objectifs de l'entreprise, des contraintes immuables et des enjeux individuels. Exemple concret : même problématique, deux attitudes. [...]
[...] Les processus de décision d'une organisation ne correspondent ni aux seules nécessités techniques, ni aux seules affinités électives des personnes. Ils résultent des interactions quotidiennes. C'est à travers ces échanges multiples et complexes que s'organisent et se régulent les comportements entre les acteurs. Optimiser le fonctionnement d'une organisation nécessite de trouver un équilibre entre les contraintes qui sont indispensables pour atteindre les objectifs collectifs et les marges de manœuvre qui sont nécessaires à chacun des acteurs pour assurer son propre développement. [...]
[...] Il fait réaliser des interviews pour recueillir, puis analyser, les difficultés de ses collaborateurs. L'analyse, le diagnostic et des recommandations font l'objet d'un rapport qui lui est transmis ainsi qu'à son supérieur. Il réunit les membres de son équipe pour examiner les causes décrites dans le rapport et leur faire prendre conscience des raisons de leurs difficultés. Au cours de la réunion, les échanges glissent subrepticement sur les acteurs responsables de la situation. Pour atteindre son objectif (respecter les délais), le chef de projet essaie de convaincre ses interlocuteurs de faire des efforts. [...]
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