L'émergence de l'économie de marché, la liberté de concurrence et la révolution industrielle ont forcé les dirigeants d'entreprise à tenir compte du rendement de leur organisation et à améliorer l'efficacité de leurs usines en prêtant une attention particulière à l'utilisation des ressources. Cette époque riche en bouleversements économiques et sociaux a été le cadre d'une réflexion sur la modélisation du fonctionnement des entreprises et de l'économie de marché. Plusieurs figures dominantes, associées au courant classique en gestion, ont ainsi marqué cette période.
[...] Le principe de hiérarchie concerne l'organigramme de l'entreprise. Il permet à chaque travailleur de situer son poste par rapport à celui des autres travailleurs. L'organigramme présente la voie par laquelle l'information doit circuler au sein de l'entreprise. Le dixième principe est l'ordre. Afin de préserver l'ordre, Fayol mentionne qu'il doit y avoir une place pour chaque chose et chaque chose doit être à sa place. Ce principe vaut tant pour les ressources matérielles que pour les ressources humaines. Le principe d'équité réfère à la fois à la justice et à la bienveillance. [...]
[...] La somme versée doit être équitable et satisfaire le personnel. Le salaire permet à l'organisation d'attirer et de conserver son personnel. Il peut amener l'individu à augmenter l'effort ou le rendement au travail s'il est jugé équitable. Inversement, si une injustice est perçue, l'effort peut diminuer et entraîner des conflits. Le principe de centralisation traite de l'autorité ainsi que du pouvoir décisionnel. Selon Fayol, la responsabilité de prendre des décisions et de donner l'orientation générale à l'organisation incombe aux cadres supérieurs. [...]
[...] (2005), Théorie des organisations, Editions EMS p. Fayol H., (1916), Administration industrielle et générale, Dunod, Paris. Jack Duncan W. (1990), Les grandes idées du management, des classiques aux modernes, Afnor. Kennedy C., (2003), Toutes les théories du management, 2ème édition, Maxima p. Mintzberg H. (1990), Le management: voyage au centre des organisations, Editions d'organisation p. Scheid J. (2005), Les grands auteurs en organisation, Dunod p. Taylor F.W., (1912), La direction scientifique des entreprises, Dunod, Paris. Veltz P., (2000), Le nouveau monde industriel, Paris, Gallimard. [...]
[...] Les entreprises s'intéressent davantage au rendement et cherchent à trouver le meilleur ordonnancement des opérations afin d'accroître la productivité. Frederich Taylor (1912) Frederich W. Taylor (1912), un autre pilier du courant classique, préconise l'analyse scientifique des tâches individuelles. Sensibilisé par les causes de gaspillage et d'inefficacité, il propose divers moyens d'améliorer la productivité, la qualité du travail et le moral des employés. Il élabore un nouveau système de rémunération, soit la rémunération à la pièce, où le salaire est établi selon le rendement individuel de l'employé et non pas selon un taux horaire fixe. [...]
[...] Il propose l'application de six principes en vue d'éliminer les sources d'inefficacité managériale. Ces règles ont trait à la division du travail, à la structure hiérarchique de l'entreprise, à la sélection du personnel, aux règles et règlements normalisés, au caractère impersonnel des relations entre les employés et aux possibilités d'avancement basées sur les compétences et l'ancienneté des employés. L'organisation doit alors être soumise à des caractéristiques bureaucratiques offrant une hiérarchie administrative rationnelle et efficace. Henri Fayol (1916) Fayol (1916), contemporain de Taylor, met en évidence cinq grandes fonctions de la gestion (prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler) et quatorze principes s'y rattachant. [...]
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