Réunions, groupes de travail, de réflexion, de musique... Le groupe est l'un des maillons de l'organisation sociale. C'est pourquoi il a intéressé depuis longtemps psychologues sociaux, sociologues mais aussi philosophes, historiens et romanciers. Le groupe est à l'origine d'un des paradigmes fondateurs de la psychosociologie. Penser en groupe est une activité très répandue, auquel on attribue des vertus particulières, notamment d'efficacité. C'est un lieu privilégié pour la compréhension de phénomènes sociaux.
[...] La paranoïa est constitutive de tout groupe, elle n'est pas aussi opérante dans tout un chacun : on peut trouver des ennemis externes mais aussi internes. La paranoïa n'est pas une issue inévitable, pour l'éviter et pouvoir réussir à avoir une influence sociale les groupes doivent être capables d'analyser leur projets, prendre une conscience plus aiguë des enjeux de l'action, de ses signification probables et limites possibles, être conscientes de leurs forces et faiblesses. Cette perspective est fondée sur 2 postulats : -La complémentarité entre l'analyse et l'action -La place de la conscience dans l'action. [...]
[...] Ainsi la réussite du groupe sera d'autant plus bonne que le but semble motivant et réalisable pour l'ensemble des membres du groupe. L'attrait exercé par les buts visés est un point fondamental dans le groupe. La cohésion du groupe doit être forte : il faut que les membres du groupe considèrent le groupe comme le meilleur moyen d'atteindre l'objectif, le but déterminé. Une bonne cohésion permettra un bon passage de l'information. L'information est un atout important pour le bon fonctionnement et la réussite d'un groupe. [...]
[...] La crainte de division du groupe, en sous-groupe est présente. - Le désir de reconnaissance : Le groupe est perçu comme un réel corps social il s'organise en masse, il agit ensemble, les opinions et les idées sont les mêmes. L'individu souhaite être reconnu par les autres membres, il veut se sentir intégré et utile. Ainsi il y a peu d'innovation, de réflexion le groupe est fermé, il ne permettra pas aux individu de s'épanouir. De plus le manque d'inventivité et de variété peu conduire à la stagnation du groupe. [...]
[...] Le groupe est sans arrêt en recherche d'un accord. Pour cela, Moscovi et Doise ont développé l'idée de compromis et de consensus. Un compromis est un accord trouvé grâce à la modération, à partir de concession de chacun. On appelle cela un phénomène de normalisation. Le consensus est le résultat d'un débat où les positions divergentes ont été exposées, explorées et discutées, et il peut aboutir a de nouvelles opinion. C'est un phénomène de polarisation (polariser = choisir parmi les positions extrêmes). [...]
[...] LA DIMENSION RELATIONNELLE La dimension relationnelle est centrée sur les membres du groupe. Elle touche le processus socio-affectif du groupe et les relations entre les personnes. Elton Mayo à découvert l'importance des relations et des conditions de travail pour l'individu. L'homme et plus efficace lorsqu'il est satisfait et épanoui dans son travail. Ainsi on comprend l'importance d'étudier les relations affectives dans un groupe. En effet chacun apporte beaucoup d'importance aux relations qu'il entretien avec les autres membres du groupe, le climat influence la réussite du groupe : l'amitié, l'euphorie, la méfiance, la haine qu'il peut exister entre au moins deux personnes affectent le groupe entier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture