Les différentes théories ayant marquées l'organisation des entreprises et une idée actuelle d'une organisation performante

Résumé du document

Que constate Taylor ?
Il constate une faible productivité. Elle serait la conséquence d'un freinage de la production par les ouvriers mais aussi de l'inefficacité des méthodes de travail.
Le Freinage : l'origine du Taylorisme
Il est imputé à la nature humaine. En effet, Taylor pense qu'il est difficile de faire travailler l'homme. Ce n'est pas une situation innée.
A l'époque de Taylor, les ouvriers sont payés à la journée ou à l'heure de travail. Ainsi, ils n'auraient aucun intérêt à augmenter leur productivité.
Par ailleurs, les employeurs ne possèdent aucun moyen de contrôler le temps de travail effectif de leurs employés.
Il en ressort qu'il faut changer le système de direction.
Comme aucun des systèmes de management ne repose sur une étude systématique du temps de travail et qu'aucun ouvrier n'a une tâche soigneusement mesurée à accomplir dans un temps déterminé, Taylor insiste sur la nécessité d'une maîtrise des temps opératoires : c'est une variable fondamentale de son système de management.

Extraits

[...] C'est la capacité d'une machine à s'arrêter dès qu'elle rencontre un problème. Cela permet à l'ouvrier de ne pas surveiller constamment cette machine et donc de pouvoir travailler sur plusieurs machines. C'est donc un instrument qui élève la productivité d'une façon très importante Le juste à temps Il s'agit d'approvisionner le montage en pièces au moment où celles-ci doivent être assemblées sur la voiture. C'est une gestion de la production à l'envers, par rapport au fordisme. Suivant les principes établis par Ford, il fallait d'abord produire, ensuite approvisionner et enfin vendre. [...]

[...] Le salarié doit pouvoir effectuer différentes tâches, du fait de la rotation des postes. Il devient polyvalent Ainsi, il pourra exercer plusieurs fonctions dans l'entreprise et être envoyé là où l'entreprise en a besoin La sous-traitance Toyota se concentre sur la conception des modèles, l'assemblage des voitures et la fabrication de quelques pièces essentielles comme les moteurs. Le reste est sous-traité. Cette méthode permet de profiter des conditions plus favorables de la main- d'oeuvre chez les sous-traitants. Ensuite, Toyota s'adapte aux variations de la demande grâce à la sous- traitance. [...]

[...] Les expériences menées par Elton Mayo démontrent que le management doit prendre en compte plusieurs paramètres liés aux relations humaines : Les individus ont naturellement besoin d'appartenir à un groupe. Ils souhaitent de plus, pouvoir se montrer utiles, apporter une contribution manifeste. Dans la mesure où ce besoin d'Appartenance est satisfait, les individus arrivent à travailler en coopération et à adhérer aux objectifs de l'entreprise, qu'ils s'approprient. Il revient à la hiérarchie de montrer au personnel qu'il est utile et joue un rôle non négligeable dans la bonne marche de l'entreprise. [...]

[...] Cela représente le but de toute organisation. Le management au regard de cet objectif devient fondamental La qualité du management La qualité du management détermine les moyens d'existences des êtres humains. Notre contribution à la société dépend de la façon dont est managée l'organisation autant que de notre talent, de nos efforts. Le management est un fait culturel 1 Pourquoi ? C'est son rôle d'intégration d'hommes dans une aventure commune qui le détermine comme un fait culturel. Ainsi, la façon de faire des managers est différente selon les pays alors que le contenu, l'action du manager dans le monde de l'entreprise est identique, tout du moins dans une économie de marché et dans les pays développés Le défi à relever : Dans un pays en voie de développement, le manager doit capter les matériaux dans l'histoire, la culture et les traditions de ce pays afin de manager efficacement. [...]

[...] Cette période est caractérisée par une évolution des ressources humaines. En effet, l'évolution des technologies entraîne une compétence plus grande chez les individus par rapport au début du XXe siècle. D'autre part, le travailleur demande un travail valorisant et refuse le travail difficile qui ne le valorise pas. À cela, il faut ajouter un contexte économique en mutation caractérisé par l'imprévisibilité, des coûts croissants, une concurrence acharnée, des décisions plus risquées, mais des moyens de production plus performants grâce aux progrès technologiques. [...]