Dialogue social, syndicalisme, paritarisme, principe de faveur, employeur, salariés
Le dialogue social, composante fondamentale des relations sociales, est la négociation qui existe entre l'employeur et les salariés pour rechercher la conciliation des intérêts de chacun.
C'est donc la capacité à exprimer un point de vue, le clarifier et le confronter et arriver à un compromis.
[...] Aussi bien pour les employeurs que les salariés. Alors que les branches ont aujourd'hui une vocation à uniformiser, le monde est pluriel dans les métiers au sein même d'une même entreprise. Les branches seront de moins en moins le niveau pertinent de négociation sociale au profit de l'inter professionnalité et de l'entreprise. L'exception française : le paritarisme Le paritarisme, c'est-à-dire le système de gestion paritaire des organismes de protection sociale par les représentants des employeurs et des salariés date de la reconstruction d'après-guerre. [...]
[...] les conditions de travail, l'égalité professionnelle femmes/hommes, thèmes traditionnellement chers à la CFDT sont présents dans ses luttes. le pouvoir d'achat pèse plus lourd dans les luttes de la CFDT, comme dans celles des 3 autres syndicats la CFDT reste néanmoins le syndicat français le plus engagé dans le combat pour une Europe sociale. les 2 syndicats jusqu'à présent non représentatifs au plan national (SUD et UNSA) accentuent leurs actions sur le terrain, au plus près des salariés la stratégie de dénonciation systématique de SUD cède lentement la place à une politique sélective de dialogue, aboutissant parfois à la signature d'accords. [...]
[...] Enfin, s'agissant des délégués syndicaux, dotés du monopole des négociations et de signature des accords d'entreprises des entreprises de plus de 50 salariés n'en possèdent pas et donc n'ont pas accès à la négociation (source : rapport Bélier). Les causes de ce phénomène ont été maintes fois analysées et sont multiples. Elles peuvent se résumer par un manque de motivation à pratiquer le dialogue social institutionnalisé, tant du côté patronal que salarial. Du côté patronal, certains considèrent encore la représentation des salariés comme une entrave au fonctionnement de l'entreprise et font tout pour décourager les candidatures. [...]
[...] Ensuite, pour une question de formation : le dialogue véritable, c'est-à-dire impliquant à la fois la nécessité d'aboutir mais aussi celle de faire valoir son point de vue, implique un minimum de formation technique (connaissance de l'entreprise) mais aussi psychologique (connaissance des acteurs, pratique de la discussion, de la négociation . Les instances de représentation ne fonctionnent pas bien Le constat est bien connu. L'absence de représentation des salariés est d'abord due aux seuils légaux. Ainsi des salariés travaillent dans les entreprises de - de 50 salariés sans comités d'entreprises, et des salariés dans des entreprises de - de 10 salariés sans aucune obligation légale de représentation. Pour les entreprises soumises aux obligations légales, la représentation des salariés est loin d'être généralisée. [...]
[...] BRUNHES Consultants, sous la direction de Danielle KAISERGRUBER, Editions d'Organisation Rapport au Premier Ministre de Raphaël Hadas-Lebel, Président de section au Conseil d'Etat de Mai 2006 : Pour un dialogue social efficace et légitime, Représentativité et financement des organisations professionnelles et syndicales. Le management du risque social, D.LABBE et H.LANDIER, Editions d'Organisation Droit du Travail, Droit vivant J.E.RAY, Editions Liaisons Prévenir et gérer les conflits, D. LABBE et H.LANDIER, Editions Liaisons Relations difficiles au travail, J.F. MANZONI et J.L. [...]
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