La théorie des coûts des transactions s'inscrit dans le cadre des nouvelles théories des organisations qui ont émergé depuis les années 1970 pour procurer à la firme ses lettres de noblesse en tant qu'organisation plus efficace que le marché.
Ainsi, après de longues décennies de domination des postulats de l'école néoclassique, les concepts sur lesquelles se fondait cette école sont devenus sujet à de nombreux critiques et des auteurs comme R. Coase ont commencé à se poser de multiples questions qui se sont focalisées sur la firme comme lieu de coordination :
• Pourquoi la firme existe-t-elle ?
• Pourquoi des activités sont-elles organisées dans le cadre d'une firme tandis que d'autres sont organisées entre des firmes ?
• Pourquoi en certains occasions, acheteurs et vendeurs échangent dans le cadre du marché tandis que, dans d'autres, ils effectuent des activités semblables dans une firme intégrée verticalement ?
En répondant à ces questions, émergeront ainsi des notions tel que « le coût de transaction ». Une notion qui fera l'objet de ce travail.
Or, avant d'aborder ce sujet, il serait judicieux que l'on présente les fondements de l'école néoclassique car, étant le point de départ de la pensée organisationnelle, elle a constitué le climat prospère pour la naissance de nouvelles théories des organisations ; ensuite en présentera les fondements de la théorie des coûts de transaction et ses apports pour les structures de coordination des industries
[...] L'opportunisme des agents découle directement de l'hypothèse de rationalité limitée. Compte tenu de l'imperfection du système d'information et de l'impossibilité pour un agent de connaître toutes les éventualités, les parties prenantes pourront chacune rechercher leur intérêt personnel en recourant à la ruse et à diverses formes de tricherie. L'opportunisme repose sur une révélation incomplète, déformée ou falsifiée de l'information par un agent, notamment sur ses capacités, ses préférences ou ses intentions, et donc au final sur l'existence d'asymétries d'information entre les agents. [...]
[...] Ces prix s'imposent à tous les producteurs et tous les consommateurs. Les premiers doivent maximiser leurs profits en fonction des prix du marché et les deuxièmes doivent maximiser leur fonction d'utilité. La firme est sans épaisseur ni dimension (une firme point) : elle est considérée comme étant un agent économique et non pas une institution. La firme est un agent passif (firme automate). L'hypothétique boîte noire : la firme est considérée comme étant un facteur rationnel qui transforme des inputs en outputs dans un souci de maximisation du profit. [...]
[...] Voire une seule et unique firme ? La réponse avancée par Coase est que la fonction d'entrepreneur peut connaître des rendements décroissants. Plus une firme grossit plus augmente le risque d'erreurs. D'autres part, les coûts d'organisation tendent à augmenter avec le volume des transactions. A terme la limite de la firme apparaît lorsque les coûts de transactions internes supplémentaires sont égaux aux coûts des transactions sur le marché ou aux coûts de transactions obtenus par un autre entrepreneur (donc une autre firme). [...]
[...] Elle conduira à l'apparition des conglomérats et des grandes firmes multinationales actuelles. La forme M est la seule qui permette de mettre en place un système d'incitations et de contrôles orienté vers une finalité particulière, elle est la meilleure solution pour traiter le problème des coûts de transaction. Conclusion La théorie des coûts des transactions est l'une des théories fondamentales de la nouvelle économie des organisations, elle a commencé par une simple question posée par R.H.COASE alors qu'il était encore étudiant non diplômé, mais qui a eu une influence assez considérable sur la manière d'approcher l'entreprise, d'une boite noire, mobilisée par la seule fonction de la production pour répondre à une demande certaine, vers une firme plus efficace que le marché. [...]
[...] L'objectif est de réaliser des économies d'échelle et de rationaliser la production. Elle repose aussi sur le développement de la division du travail dans la fonction de gestion, par la création de départements spécialisés. Le niveau 1 correspond aux services décentralisés de la Direction générale, ils sont gérés par des cadres supérieurs. Le niveau 2 correspond aux divisions fonctionnelles gérées par des cadres moyens en majorité. Le niveau celui des unités opérationnelles est sous le contrôle de cadres subalternes qui n'ont pas d'autorité dans le travail global de conception, celui-ci est confié aux responsables de produit ou de région. [...]
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