Introduction à la méthodologie et au pilotage du changement

Résumé du document

Introduction à la méthodologie et au pilotage du changement en entreprise, administration, ONG. Ce tout premier cours présente les objectifs de l'enseignement et porte une première réflexion sur la nécessité d'opter pour cette pratique de plus en plus répandue.

Extraits

[...] Nous serons le relais de la direction et, en ce sens, amenés à piloter le changement global Au niveau collectif, nous piloterons le changement pour nos salariés, surtout en matière d'évolution professionnelle afin qu'ils soient plus productifs, et donc que le service soit plus productif. Ce pilotage sera aussi synonyme d'anticipation : ne pas être seulement réactif, mais proactif. II. D'où vient le changement ? S'il est lié au hasard, on parle de changement non planifié. S'il résulte de la volonté d'acteurs (individuels, institutionnels), on parle de changement planifié. [...]

[...] Or, aujourd'hui, la société dans laquelle nous vivons est une société court-termiste qui valorise l'urgence. C'est donc une injonction paradoxale que de dire qu'il faut piloter le changement immédiatement. De plus, il existe une vraie complexité organisationnelle de notre réalité qui rend le pilotage de plus en plus difficile. Il convient donc dorénavant de prendre un certain nombre de paramètres en compte, notamment humains, ce qui exige de travailler bien souvent en équipe (afin de prendre en compte justement le maximum de paramètres humains). [...]

[...] On sait avant même de commencer qu'on devra changer. Au niveau mental, il devient impossible de penser à un projet personnel sur le long terme car le projet professionnel ne sera pas stable. Cela nécessite donc des efforts et pose des problèmes sur un plan personnel car l'être humain, pour bien vivre, a besoin de stabilité, de ne pas vivre tout le temps dans le risque, l'incertitude. Lorsqu'on est né dans le changement, comme c'est le cas de la jeune génération actuelle, nous n'abordons pas la vie comme le faisaient les gens des générations précédentes. [...]

[...] Ce qui pose le problème de transformer les fonctionnaires en employés privés, ou les usagers en clients. Nous sommes déjà sur le chemin avec la LOLF ( Loi organique relative aux lois de finances) entrée en vigueur en janvier 2006 et qui impose à tous les fonctionnaires un mode de gestion équivalent à celui du secteur privé, reposant sur des indicateurs de rentabilité. Dorénavant, les fonctionnaires doivent montrer que ce qu'ils font est efficient par rapport à l'argent qu'ils reçoivent. [...]

[...] Dans les deux cas, il pose des problèmes pour le pilotage en terme de management du facteur humain. Il est en effet plus difficile de gérer l'être humain qu'un bilan comptable ou une machine. L'hypothèse fondamentale est que, dans un contexte de changement, l'atteinte des résultats (càd le fait de rendre le changement effectif) dépend en grande partie de la manière dont les hommes sont managés. Il faudra donc veiller à : Savoir manager les relations individuelles Savoir manager de manière collective, càd être capable de mobiliser pour faire accepter et d'organiser la coopération entre les individus pour mettre en œuvre ce changement. [...]