C'est l'histoire de quatre individus:
Chacun, Quelqu'un, Quiconque et Personne…
Un travail important devait être fait, et on avait demandé à Chacun de s'en occuper.
Chacun était assuré que Quelqu'un allait le
faire.
Quiconque aurait pu s'en occuper, mais Personne ne l'a fait. Quelqu'un s'est emporté parce qu'il considérait que
ce travail était la responsabilité de Chacun.
Chacun croyait que Quiconque pouvait le faire,
mais Personne ne s'était rendu compte que Chacun
ne le ferait pas.
À la fin, Chacun blâmait Quelqu'un
du fait que Personne n'avait fait ce que
Quiconque aurait dû faire.
Quelques définitions :
• L'émetteur désigne la source de l'émission (une machine, un animal, un individu, un groupe),
• Le récepteur désigne le destinataire qui reçoit le message,
• Le message est le contenu de la communication, il correspond à l'ensemble des signes perceptibles qui vont stimuler le récepteur et lui apporter de l'information.
• Le canal permet la transmission de l'information de l'émetteur au récepteur, c'est la voie de circulation des messages. On peut le définir par les moyens physiques qui stimulent la réception (moyens sonores, visuels, etc..) dans un processus de communication.
• Le code : le codage correspondant à la transformation d'une information en signes assemblés selon un système de règles. Ex. la langue française.
Le décodage par le récepteur n'est possible que si ses répertoires de codes sont identiques à ceux de l'émetteur et si les règles de décodage sont semblables.
• Les bruits : la notion de bruit recouvre tous les phénomènes parasites qui vont dénaturer le message et rendre sa compréhension difficile, depuis le moment de l'émission (codage) jusqu'au moment de la réception (décodage).
• Le référent se rapporte à tous les éléments de la situation et du contexte qui ont amené l'émetteur à formuler son message.
• L'information : c'est à la fois une opération (action d'informer) et un contenu (ce qui informe) aboutissant à la réduction d'un désordre.
• La communication : c'est l'ensemble des processus physiques et psychologiques par lesquels s'effectue l'opération de mise en relation de une ou plusieurs personnes, l'émetteur, avec une ou plusieurs personnes, le récepteur, en vue d'atteindre certains objectifs.
[...] Cours de management Pierre Hégédus Page 58 de 72 Définition de G. LE BOTERF : La compétence constitue . Un savoir mobiliser : il ne suffit pas d'avoir des connaissances ou des capacités pour être compétent. Il faut savoir les mettre en œuvre quand il le faut et dans les circonstances appropriées. Un savoir combiner : le professionnel doit savoir sélectionner les éléments nécessaires dans le répertoire des ressources, les organiser et les employer pour réaliser une activité professionnelle. Un savoir transférer : toute compétence est transférable ou adaptable. [...]
[...] Il en existe deux grands types : la reformulation reflet. Elle consiste à paraphraser ou refléter la communication que vient de faire le sujet. On profite qu'il soit à la fin d'une période pour reprendre l'idée ou les idées qu'il a exprimées. On peut le faire : en écho (ex. en reprenant les derniers termes de phrase) mais il faut éviter que cela ne devienne systématique, en reflet, c'est à dire en utilisant d'autres termes considérés comme équivalents et en commençant ses phrases par ainsi, selon vous, vous voulez dire que, en d'autres termes, à votre avis, donc . [...]
[...] Car l'objectif est ANTICIPATION, Le résultat est REPRESENTATION cadre de référence Notre objectif doit correspondre à celui de notre interlocuteur pour que notre échange soit réussi. Pour cela, il est essentiel de pénétrer dans son cadre de référence. M.MUCCHIELLI, éminent spécialiste en sciences humaines, le définit comme : le système des idées, des opinions, des catégories, des valeurs et des sentiments, propre à un individu ou à un groupe et en fonction duquel cet individu ou ce groupe donne un sens à ce qu'il reçoit ou dit Le cadre de référence est ce qui fait chacun de nous UNIQUE et DIFFERENT des autres. [...]
[...] Une élaboration de représentations partagées, une image commune : Représentation commune d'un problème opérationnel (dysfonctionnement ) ou d'un objectif à atteindre Accord collégial sur les modalités de traitement d'un dossier Existence de systèmes communs de références, de schémas communs d'interprétation Une communication efficace, un code et un langage commun : Existence d'un langage spécifique au groupe Mise en commun rapide des informations pertinentes Adaptation des langages et des modes de communication aux situations vécues collectivement (activités de routine, situations d'urgence, inédites ) Un savoir-coopérer entre les membres de l'équipe : Capacité à négocier à froid les conflits Visibilité de la contribution attendue de chacun à la performance collective Un savoir apprendre collectivement de l'expérience : Formalisation et utilisation des résultats Existence et fonctionnement de processus de capitalisation des pratiques professionnelles Fonctionnement de groupes d'échanges de pratiques Cours de management Pierre Hégédus Page 71 de La gestion des compétences : une gestion partagée des ressources humaines La gestion des compétences est une dimension particulière de la gestion des ressources humaines qui cherche à concilier, par la mobilisation et le renforcement des capacités d'action des salariés, le développement de la compétitivité d'une entreprise ainsi que la mobilisation, l'employabilité de ses salariés. Elle recouvre l'ensemble des pratiques par lesquelles une entreprise cherche à développer, utiliser et reconnaître les compétences de ses salariés. Elle met en place des outils et démarches : description de compétences (référentiels), renforcement des moyens favorisant les acquisitions de compétences (formation, mobilité, organisation du travail), évolution du contenu de l'entretien annuel Elle suppose l'implication des managers dans le suivi et le renforcement des acquis de leurs collaborateurs, de la direction générale et de la direction des ressources humaines. [...]
[...] L'écoute est un comportement actif. Il ne s'agit pas de confondre silence -même attentif - et écoute. L'écoute est une tentative permanente de comprendre dans sa totalité le message émis, c'est-à-dire à la fois d'en percevoir la signification intellectuelle et la tonalité émotionnelle (gêne, agressivité, etc) qui peut renforcer, moduler, voire contredire ce qui est dit. Remarquons au passage qu'il s'agit d'un comportement centré sur l'interlocuteur, sa manière propre d'exposer une question ; cela suppose une capacité à s'abstraire de sa propre vision du problème qui se trouve comme mise entre parenthèses ; cela suppose également notre capacité à ne pas réagir émotionnellement, soit avec, soit contre notre interlocuteur, aux propos tenus, sans parler d'une complète abstraction de préoccupations extérieures qui peuvent tout simplement nous amener à penser à autre chose que ce qui se dit. [...]
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