[...] L'autonomie et la responsabilité des individus dans l'entreprise ainsi que leur motivation progressent aussi dans la conception néoclassique. Les classiques avaient beaucoup insisté sur la standardisation et la formalisation (Weber) des règles via des moyens rationnels d'action. Ces règles sont utilisées essentiellement par l'entreprise pour garantir la performance de l'organisation.
1) L'analyse de Merton (1910 ? 2003)
Merton est l'un des premiers à remettre en cause les règles. Il estime que, lorsqu'il y a trop de règles, on peut s'écarter de la première finalité de l'organisation. Si l'on est trop focalisé sur les règles, les individus peuvent avoir tendance à s'écarter des missions de l'organisation. C'est ce que Merton appelle le déplacement des buts.
[...] Blau a étudié deux organisations. L'une est une agence fédérale avec des règles à effets négatifs, l'autre est une agence locale où les règles sont contournées à cause de la relative petite taille de l'organisation. La marge de manoeuvre est relativement importante dans l'agence locale, mais dans l'agence fédérale, le contrôle la rend relativement petite. Les objectifs visés sont atteints par une coopération informelle dans les petites structures : dans le cadre de l'agence locale, les individus ont mis en place leurs propres règles, leurs propres procédures pour atteindre leurs objectifs. Cela est dû à l'éloignement et à l'absence de contrôle procédural. L'élément central ne verra pas que les individus n'ont pas respecté les règles, ce qui les encourage à poursuivre.
Dans le premier cas, les individus sont démotivés car ils ont conscience de leur absence de marge de manoeuvre. Dans le second cas, ils sont autonomes et se créent leurs propres règles. (...)
[...] Ici, chacun s'est octroyé un rôle et s'adapte en fonction de ce qu'impose l'ouvrier technicien. [...]
[...] La critique sociologique de la regulation bureaucratique A. Les règles et les dysfonctionnements (R.K. Merton, P. Selznick, M. Crozier, P.M. Blau) L'autonomie et la responsabilité des individus dans l'entreprise ainsi que leur motivation progressent aussi dans la conception néoclassique. Les classiques avaient beaucoup insisté sur la standardisation et la formalisation (Weber) des règles via des moyens rationnels d'action. Ces règles sont utilisées essentiellement par l'entreprise pour garantir la performance de l'organisation. L'analyse de Merton (1910 2003) Merton est l'un des premiers à remettre en cause les règles. [...]
[...] Cela est dû à l'éloignement et à l'absence de contrôle procédural. L'élément central ne verra pas que les individus n'ont pas respecté les règles, ce qui les encourage à poursuivre. Dans le premier cas, les individus sont démotivés car ils ont conscience de leur absence de marge de manœuvre. Dans le second cas, ils sont autonomes et se créent leurs propres règles. Conclusion : dysfonctions et solutions Dans une situation d'hypertrophie de règles (trop de règles), on observe un phénomène de lourdeur et d'inefficacité. Apparaissent alors des dérives. [...]
[...] Il donne une vision globale de l'étude de l'organisation. Pour ce faire, il étudie les acteurs et les interactions. Il prend l'exemple d'Altadis. Il critique l'organisation bureaucratique, démontre l'inefficacité du rationnel et critique la diffusion de cette organisation. Il prend pour exemple le caractère péjoratif du terme bureaucratie. Il s'intéresse à l'atelier de fabrication dans lequel on a le chef d'atelier, les techniciens de maintenance et les ouvriers producteurs. L'ouvrier d'entretien (le technicien de maintenance) a un immense pouvoir dans l'entreprise car il est le seul à pouvoir réparer la machine. [...]
[...] De la sociologie du travail a la sociologie des organisations A. La sociologie du travail Émergence du discours : Georges Friedmann (1902 1977) Georges Friedmann a été ouvrier. Il s'intéresse à l'influence des techniques et de l'organisation sur la société et sur les mentalités. Il travaille sur les conséquences sociales de l'automatisation et de la rationalisation (parcellisation, division du travail, mécanisation, etc). Il s'intéresse aux conséquences que cela a sur la qualification. Les conséquences de l'automatisation sont l'apathie, la monotonie, des accidents du travail (avec ou sans mort), l'absentéisme (turnover) et des manifestations (grève, etc). [...]
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