Le management a été étudié à travers différentes approches, qui se sont multipliées au fil de l'histoire, jusqu'à créer la théorie de l'organisation, qui comprend un ensemble de théories se complétant, se corrigeant. Edgar Morin affirmait d'ailleurs : « Ces théories sont à la fois complémentaires et antagoniques ».
Ces approches reposent globalement sur des postulats fragiles, qui sont des hypothèses fortes.
[...] Ses critiques On n'avait jamais réellement fait apparaître une hiérarchie des besoins, et cette théorie exprime avec une logique simple un phénomène complexe, ce qui justifie le succès rencontré. V. La théorie Y Douglas MC GREGOR A. L'homme et le contexte Douglas MAC GREGOR (1906 1964) était un grand professeur de management au MIT, après avoir suivi des études de psychologie. Il a beaucoup fait avancer la psychologie industrielle. B. Ses apports Mc Gregor va faire la distinction entre deux types d'employés, afin de mettre en avant la théorie X et la théorie Y : Théorie X : L'employé n'aime pas travailler. [...]
[...] Le but de l'organisation est quasiment moral, tout s'articule autour de la coopération. On se situe dans l'individualisme méthodologique : chaque acteur a le choix de rester ou non. Le but du dirigeant est d'orienter les choix des membres de l'organisation. Chaque contexte de décision étant unique, l'efficacité de l'organisation dépendra de la capacité des dirigeants à éclairer les choix et à les communiquer. A. Critiques La simplicité est très critiquée : il n'y a pas de fonctions privilégiées, le rôle des dirigeants à tous les niveaux est d'éclairer les choix, sans réels ordres ou check-list. [...]
[...] Le meilleur exemple de cet environnement est le milieu automobile. Principe d'Edgar Morin : tous ces constructeurs sont dans des positions antagoniques et complémentaires, ils interagissent ensemble. D. L'environnement de champ turbulent Encore plus complexe, plus incertain, plus dynamique. Les organisations interagissent toujours entre elles, mais aussi sur l'environnement en lui-même. On peut d'ailleurs se poser la question de savoir si les constructeurs automobiles ne sont désormais pas dans cet environnement. Dans cet environnement, les actions sont relativement imprévisibles (secrets, alliances . [...]
[...] Chaque place comporte des activités, mais aussi des comportements attendus de son titulaire pour les exercer : c'est ce que les auteurs appellent le rôle. Il va y avoir des conflits entre le rôle transmis qui dépend des attentes du transmetteur et le rôle perçu qui dépend de la personnalité du titulaire de la place. Donc l'organisation doit résoudre ses conflits qui sont à la fois logiques et pathologiques, source de stress et de désorganisation. L'organisation n'est pas seulement constituée d'individus et de choses, mais aussi d'événements, qui arrivent à prendre le dessus. En conséquence les individus ne sont que partiellement inclus dans l'organisation. [...]
[...] L'approche systémique WIENER (1948) et Ludwig Von BERTALANFFY (1956) Avec les théories dites de la contingence, on introduit de nouvelles variables, dont on n'avait aucune idée dans l'approche analytique. On introduit également des prescriptions adaptées à des situations diverses. A. Le concept de système Le concept de système est un complexe d'éléments en interrelations. L'objectif est d'analyser scientifiquement des phénomènes qui ne relèvent pas des sciences physiques. On parle d'ailleurs de théories des systèmes sociaux ouverts . ont tendance à remplacer des fonctions diffuses par des fonctions spécialisées B. Principe de différenciation Cours du 19/10 : III. La complexité croissante de l'environnement Fred E. EMERY et Eric. [...]
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