Taille et structure d'un conseil d'administration, performance d'une entreprise, coûts de transaction, valeur ajoutée, optimisation, modèle insiders, modèle outsiders
L'entreprise aurait intérêt à rechercher la performance afin de limiter les coûts de transactions. Ceci pose la question de l'évaluation, de l'universalité de la définition de performance : la performance d'une entreprise s'articule autour de tout ce qui contribue à améliorer le couple valeur-coût et qui tend ainsi vers l'optimisation de la création de valeur ajoutée.
[...] Mais y a-t-il réellement une relation entre la taille / valeur de l'entreprise et la taille de son conseil d'administration ? Résultats : ● La taille du conseil d'administration est négativement associé avec les items et moyens extraordinaires ● Les compagnies avec conseil d'administration plus grands ont tendance à avoirs des valeurs ajoutées moins variables ● Les compagnies avec grands conseils d'administration semblent avoir moins de variation dans l'analyse des inaccuracy Le lien entre taille du conseil d'administration et performance semble donc contre intuitivement négatif. [...]
[...] Par conséquent, le conseil d'administration est performant car c'est celui qui permet meilleure rentabilité, solvabilité, pérennité, valeur ajoutée, et dividendes pour la compagnie. Dépend du secteur, de la structure même de l'entreprise, de l'implication de la recherche&développement, du caractère générique de la masse salariale et de la compagnie elle-même. : → Est performance pour autant synonyme de rendement, productivité ? → Comment définir une “bonne” gouvernance ? Comment la mettre en place formellement ? L'observer dans la structure du conseil d'administration ? [...]
[...] Nous nous sommes ainsi aperçus que pour le même objectif de performance, deux conseils d'administration formellement identiques peuvent performer de façon diamétralement opposée et inversement. C'est donc à travers des priorités organisationnelles comme la nécessite de limitation des couts d'organisation, l'adaptation au contexte macroéconomique ou une recherche efficace de l'allocation optimale des capitaux entre détenteurs et managers que l'on aboutira à une « bonne gouvernance », optimisée pour la performance. Ainsi nous pourrions requestionner le sujet de cette façon : Taille, structure de conseil d'administration et performance : une approche des multiples gouvernances. [...]
[...] Ainsi on aurait une meilleure implication pour le développement de l'entreprise avec de meilleurs stratégies et une allocation plus efficace des ressources dont les flux sont dirigés vers les actionnaires. Un large conseil d'administration permettrait plus grand équilibre, plus de capacité d'information de de qualité de conseil au management de l'entreprise. Cependant il serait empreint de moins de cohésion et d'implication de la part des directeurs (free riding), donc plus difficile à orchestrer et contrôler. Un petit conseil d'administration permettrait un contrôle simplifié pour le président directeur général et un monitoring plus efficace. [...]
[...] Cela introduit donc un paradoxe sur la taille du conseil d'administration. Car deux conseils d'administration très petits peuvent en fait être avoir une performance diamétralement opposée en fonction de cette répartition insiders / outsiders (toutes choses égales par ailleurs). Le dirigeant principal devrait d'après la littérature devrait seulement être interne. Avec un directeur pour le conseil d'administration et un directeur de la firme qui applique les velléités du conseil d'administration. De plus, pour avoir un bon conseil d'administration il faudrait qu'il soit le plus représentatif et indépendant possible. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture