budget, écarts
La démarche budgétaire est complète lorsqu'elle s'achève par un contrôle budgétaire qui permet à la direction de vérifier si les budgets ont été respectés par les centres de responsabilité. Des écarts (favorables ou défavorables) sont déterminés puis analysés entre les marges et les charges réelles et les marges et charges préétablies.
Historiquement, la méthode a d'abord été appliquée au contrôle des coûts afin d'évaluer et motiver les responsables des centres de production.
Plus récemment, elle a été étendue au contrôle de la marge bénéficiaire afin d'impliquer les responsables commerciaux.
Le principe du contrôle budgétaire est cependant critiqué ; il serait inadapté aux formes modernes de l'excellence
[...] Elle freine les innovations qui sont perçues comme source d'écarts à justifier. D'une manière générale, elle convient mal aux produits innovants et différenciés, à cycle de vie court, pour lesquels il n'est pas possible de définir des standards. En outre la méthode budgétaire réduit la mesure de la performance à des critères financiers. Elle ignore ainsi des facteurs clés comme l'analyse de la valeur, la qualité totale,le respect des délais. Elle convient mal au suivi des processus transversaux. [...]
[...] L'activité est alors mesurée par la quantité produite. Dans ce cas, l'activité standard pour la production réelle est égale à l'activité réelle (AS = l'écart sur rendement n'apparaît pas et la notion même de rendement est occultée. L'analyse de l'écart sur charges indirectes peut être schématisée par un graphique vectoriel (voir figure ci-après) -La droite d'équation y = cv.x + CF représente le budget flexible. Elle coupe la droite y = cs.x des charges indirectes standard au point d'abscisse AN (activité normale prévue) -Les trois écarts sont représentés par des flèches (ou vecteurs). [...]
[...] QPi - un écart sur quantité totale vendue : Σ (PPi CPi) x x (QR QP) i QP Cet écart est la différence entre la quantité réelle et la quantité préétablie, ces quantités étant multipliées par la marge moyenne unitaire préétablie. Les trois composantes de la marge brute (marge unitaire moyenne, pondération de la moyenne, quantité totale) peuvent être calculées dans un ordre quelconque. Il y a donc autant de façons d'analyser l'écart sur marge brute qu'il y a de permutations des trois composantes, soit = 1 x 2 x 3 = 6 façons d'effectuer l'analyse. [...]
[...] Les charges variables sont prévues compte tenu du niveau d'activité considéré comme normal. Au bas du tableau de répartition, le calcul fait ressortir pour chaque centre : - un coût variable d'unité d'œuvre - un coût fixe d'unité d'œuvre - le total de ces deux coûts qui constitue le coût standard d'unité d'œuvre du centre. Exemple : Tableau de répartition prévisionnel des charges indirectes mensuelles. Charges indirectes prévisionnelles Centre emboutissage Fixe Matières consommables Autres charges externes Charges de personnel Amortissements (charge d'usage) Total Nature de l'unité d'oeuvre Nombre d'unités d'œuvre Coût d'unité d'oeuvre fixe et variable standard Variable Centre montage Fixe Variable Heure machine Heure de main-d'œuvre directe B. [...]
[...] Exemple : Écart sur quantité vendue Marge unitaire préétablie 200 Quantité réelle Quantité préétablie Variation de la quantité totale = 000) Écart sur quantité = x ( 000) (défavorable) Vérification : = - Cas de plusieurs produits Dans le cas où il y a plusieurs produits (ou plusieurs familles de produits), la marge brute de l'entreprise est le produit arithmétique de la moyenne des marges unitaires des différents produits par la quantité totale vendue. La moyenne des marges unitaires est pondérée par la part de chaque produit dans la quantité totale. [...]
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