Une des activités principales des banques est l'octroi de crédits. La création d'entreprise, même si le capital minimum requis est de 1€, nécessite des appuis bancaires, car, sans crédit, la construction d'une entreprise sur le long terme est très difficile et risquée.
Les banques et les créateurs d'entreprise sont donc des acteurs économiques amenés à se rencontrer pour chacun croître financièrement. Cependant, à l'instar des Capital-riskers, les établissements financiers ne prêtent pas à tous les créateurs car ils doivent limiter leur risque de crédit qui est le principal risque contenu dans le bilan d'une banque généraliste (il consomme en moyenne les ¾ des fonds propres réglementaires).
L'expérience et les statistiques ont en effet amené les banquiers à considérer comme à hauts risques les demandes de crédits des nouvelles entreprises car ils disposent de beaucoup moins d'informations pour établir un jugement que dans le cas d'entreprises existantes. Un certain nombre de leurs outils habituels d'analyse sont inopérants (analyse tendancielle c'est-à-dire sur plusieurs exercices) et ils ne peuvent se fier qu'à des prévisionnels souvent trop optimistes.
Les nouvelles entreprises peuvent cependant offrir un rendement à long terme très intéressant. Une jeune entreprise qui réussit devient en effet pour sa banque une source de revenus potentiels en augmentation constante : frais, intérêts sur les emprunts et sur les dépôts, opérations de change, crédit-bail, affacturage, capital-risque, services de banque d'affaires, assurance, comptes individuels pour les salariés toujours plus nombreux et plus riches, enfin, développement de l'activité locale.
L'octroi d'un crédit bancaire pour la création d'une entreprise peut dont apporter des avantages à l'entrepreneur comme à la banque et c'est pourquoi nous avons décidé d'analyser la problématique suivante :
« Quelles sont les conditions de l'octroi d'un crédit bancaire pour la création d'une entreprise? »
Nous verrons dans un premier temps que la construction d'un business plan de qualité est très importante pour l'évaluation du projet par le banquier, puis nous montrerons que d'autres facteurs influencent la décision de la banque et, enfin, nous énumérerons les différents types de crédits bancaires qui sont à la disposition des créateurs d'entreprises.
[...] Le compte de résultat prévisionnel : l'activité prévisionnelle de l'entreprise va-t-elle sécréter un montant de recettes suffisant pour couvrir les charges entraînées par les moyens humains, matériels et financiers mis en œuvre ? Le compte de résultat prévisionnel recense l'ensemble des charges de et des recettes de l'exercice et permettra donc d'assurer le banquier de la certitude du remboursement de l'emprunt par le créateur. Il ne faut surtout pas oublier de reporter les charges induites par le crédit d'investissement demandé dans le compte de résultat et s'il doit y avoir recours aux crédits bancaires à court terme, les agios correspondants doivent être imputés dans les charges financières du compte de résultat. [...]
[...] Annexe 2 CJU aJh¬s€0JB*CJaJphÿ$jh¬s€0JB*CJU aJphÿ h¬s€CJaJjh¬s€CJU B*CJOJ[6]QJ[7]aJphÿh¬s€B*CJOJ[8]QJ[9]aJph ÿ"h¬s€B*CJ0OJ[10]QJ[11]]?aJ$phÿ"h¬s€6?B*CJ$OJ[12]QJ[13]aJ$phÿ"h¬ Cf. Annexe 3 Cf. annexe 4 Cf. [...]
[...] Il doit posséder une capacité de travail importante pour montrer à ses employés qu'il est capable de s'investir pour eux et qu'il ne se contente pas de diriger, de donner des directives. Cela se traduit par sa capacité à montrer au banquier sa détermination lors de l'élaboration de son business plan. Ce dernier doit être complet et perspicace tandis que le dirigeant défend son projet avec ténacité. Il doit être plein de ressources (financières, physiques, créatives ) afin de toujours rebondir et d'être en constante évolution face à la conjoncture. [...]
[...] Le ratio d'indépendance financière (Capitaux propres/Dettes à Long et Moyen Terme) apprécie aussi le risque financier. Un ratio égal à 1 est de nature à sécuriser le banquier. Un ratio faible est le signe d'un endettement important est donc d'un risque financier significatif. La capacité d'endettement : les banques considèrent généralement que le niveau d'endettement ne doit pas dépasser un montant de quatre années de capacité d'autofinancement. Le risque financier sera aussi évalué par comparaison avec des sociétés soumises à des risques économiques identiques ou appartenant au même secteur d'activité (analyse comparative). [...]
[...] Ce choix doit donc être étudié minutieusement et aura des conséquences sur la décision d'octroi d'un crédit par le banquier. Il y a deux possibilités : - demander une immatriculation en tant qu'entrepreneur individuel : l'entreprise et l'entrepreneur ne forme qu'une seule et même personne. - créer une société : naissance d'une nouvelle personne, juridiquement distincte de l'entrepreneur et des éventuels autres associés fondateurs (Les principales sont l'EURL pour Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, SARL pour Société à responsabilité limitée, SA pour Société anonyme ou SAS pour Société par actions simplifiée) Selon la structure juridique choisie, le banquier estimera si l'activité et plus ou moins risquée et cela l'influencera dans sa décision. [...]
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