Le pouvoir managérial est lié à tout ce qui est mis en place pour diriger l'entreprise et de l'autre côté, le pouvoir actionnarial à la particularité d'être exercé par les actionnaires de l'entreprise. Maintenant, nous allons essayer de mettre en exergue deux éléments, à savoir l'articulation entre ces deux pouvoirs et un deuxième élément qui va traiter de l'efficacité même de cette articulation c'est-à-dire leur interdépendance mutuelle, leur cohabitation partenariale (...)
[...] Dans la structure mixte par exemple, on peut avoir à la fois un PDG et un DG. La première structure peut dans une certaine mesure être expliquée par le caractère familial de ces entreprises qui cherchent toujours à garder une influence et en amont et en aval. La deuxième structure peut être expliquée par le même phénomène mais ici, les entreprises essaient progressivement de diluer l'emprise familiale au sein de l'entreprise. Nous allons faire une petite analyse sans être trop exhaustif. [...]
[...] Dans l'entreprise, c'est la gouvernance qui représente son cerveau. C'est cette gouvernance là qui prend les rennes de l'entreprise et l'engage dans le sentier économique en prenant les décisions adéquates. Parmi l'ensemble des décisions à prendre, il y'a les décisions stratégiques engageant l'entreprise dans le long terme. Lorsqu'il y'a des décisions importantes à prendre, c'est cette gouvernance là qui s'y attèle. Lorsqu'il faut faire un choix d'investissement qui doit engendrer de la valeur pour l'entreprise, ce sont les deux types de pouvoir combiné qui s'y attèlent : l'une pour l'exigence de valeur (l'exigence de rentabilité) et l'autre pour l'atteinte de l'objectif de valeur. [...]
[...] Mais quelle est l'articulation la plus performante ? Quelle est celle qui va nous permettre de créer plus de valeur ? Nous avons fait déjà un début de réponse dans ce qui vient de suivre, car nous avons dit que tout dépend du flair des dirigeants. Essayons néanmoins de faire un tour sur la place financière de CASABLANCA. Essayons d'analyser les différents organes de pouvoir adoptés par les 75 entreprises cotées sur la bourse de Casablanca. Nous obtenons les résultats suivants : Les résultats suivants révèlent le type de gouvernance d'entreprise adoptés par les entreprises marocaines cotées sur la bourse de Casablanca. [...]
[...] D'où on peut dire la chose suivante : en fonction de ce mini cas effectué, on peut dire que la détermination d'une structure spécifique de pouvoir au sein de l'entreprise n'est pas étroitement liée à la création de valeur au sein de l'entreprise marocaine. Tout dépend des dirigeants, de leur aptitude à appliquer le management au sein de leur institution. Que la structure soit moniste ou duale, si le dirigeant est mauvais, l'entreprise sera mauvaise. Conclusion On s'arrête donc là pour dire que finalement, la gouvernance d'entreprise est un facteur important pour le succès de l'entreprise. C'est celle là qui doit donner l'impulsion aux autres composantes de l'entreprise afin de bâtir les jours meilleurs de cette institution. [...]
[...] La question maintenant est de savoir vers ou se situe le pouvoir actionnarial. En effet, on pourrait dire que le pouvoir actionnarial se matérialise sous forme de contrôle c'est-à-dire que le pouvoir actionnarial vient pour contrôler les actions du pouvoir managérial. Et pour chaque structure développée ci haut, on pourrait déceler tout d'abord une cohabitation entre les deux types de pouvoir avec une différence d'implication, mais surtout on constate que le pouvoir actionnarial se situe en amont. Articulation conseil d'administration et président directeur générale : à ce niveau, le pouvoir actionnarial va instaurer son influence à partir du conseil d'administration qui sera donc chargé de discipliner le directeur général. [...]
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