Cours d'économie (Terminale) abordant Max Weber et la rationalisation des activités sociales.
[...] Les règles bureaucratiques laissent des zones d'incertitude qui sont utilisées par les acteurs pour accroître leur pouvoir. Ces acteurs maîtrisant l'incertitude possèdent un avantage sur les autres et utilisent ce pouvoir pour satisfaire leurs intérêts personnels. Ceux qui subissent ce pouvoir peuvent alors réclamer de nouvelles règles, génératrices de nouvelles zones d'incertitude. Définitions : Action sociale : Action orientée significativement par rapport à autrui Rationalisation : Ensemble des actions sociales qui se dégagent de l'emprise de la tradition pour se définir en fonction d'une efficacité, d'un calcul. L'action des acteurs devient donc prévisible. [...]
[...] Il cherche à tirer un profit durable et continu de la vente de sa production : l'entreprise capitaliste suppose donc une gestion rigoureuse permettant son développement sur le long terme. Le capitalisme ne peut pas se réduire à la seule soif de profit Selon Weber, le capitalisme est avant tout un état d'esprit. L'entrepreneur doit accepter les règles du marché en prenant en compte les attentes du consommateur et en améliorant sa compétitivité. Il doit réinvestir ses profits pour accroître son capital et adopter un style de vie centrée sur le travail et l'entreprise. [...]
[...] Pour Weber, le protestantisme présente des affinités électives avec l'esprit du capitalisme, c-à-d des ressemblances. (accumulation du capital + mode de vie similaire) LA BUREAUCRATIE Selon Weber, le pouvoir, et la domination, ne sont acceptés que s'ils apparaissent comme légitimes aux yeux de ceux qui le subissent idéaux-types de domination légitime : La domination traditionnelle qui est fondée sur la coutume. Le chef peut faire ce qu'il veut le temps qu'il respecte la coutume. La domination charismatique qui est fondée sur les qualités exceptionnelles du leader qui parvient à maîtriser les émotions des gens. [...]
[...] Il faut faire intervenir les normes et les valeurs qui vont permettrent d'expliquer des comportements inexplicables du point de vue de la rationalité parfaite (grève, vote). Néanmoins, ces comportements ne sont pas non rationnels, ils font juste appel à d'autres formes de rationalité telles que la rationalité en valeur. La bureaucratie n'est pas un mode d'organisation parfait. La bureaucratie applique des règles impersonnelles sans se soucier de leurs conséquences. Son ritualisme est source de rigidité et de mécontentement des usagers. La bureaucratie conduit à une prolifération des règles qui peuvent paralyser le fonctionnement de celle-ci : ce sont les cercles vicieux de la bureaucratie. [...]
[...] Selon Weber elle est le mode d'organisation le plus efficace pour gérer la complexité des sociétés actuelles. Elle repose sur des règles impersonnelles et strictes. Ses principales caractéristiques : Définition précise des postes de travail Accès aux différents postes grâce aux compétences évaluées par examens ou concours Hiérarchie claire des fonctions et des postes Tout le monde est traité de la même façon : le travail s'appuie sur des règles écrites et impersonnelles limite l'autonomie des personnes et la liberté individuelle. [...]
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