Dans son ouvrage Les illusions du management, Jean-Pierre Le Goff propose de poser des repères de principes du management sous l'angle de la gestion des ressources humaines. La notion de management emporte de nos jours de larges champs d'application. Elle peut, en effet, désigner les fonctions de direction, l'organisation du travail ou la gestion quotidienne des aléas. L'auteur se concentre donc sur le management en tant qu'encadrement des équipes de travail au sein des services, des ateliers et des bureaux. L'essentiel de ce livre se fonde sur des enquêtes menées auprès d'ingénieurs et de cadres de grandes entreprises industrielles. Ces derniers apparaissent être les mieux placés pour juger la capacité de leurs supérieurs à encadrer.
Le management moderniste s'acharne désespérément à chercher des méthodes managériales miracles et universelles pour répondre à toutes situations ainsi qu'à employer un vocabulaire faussement savant qui complique des situations simples. Autre réalité, beaucoup de spécialistes du
management sont inexpérimentés et ne connaissent pas le terrain ; ce qui rend leurs discours inappropriés et les éloignent de la vérité. Le management s'engouffre vers un formalisme applicable à tous les domaines et utilisable uniquement par les initiés (langage convenu...).
L'étude du comportement, de l'anglais behaviorisme, prend une importance capitale dans les décisions de l'entreprise. D'autres cadres s'appuient sur la motivation et l'implication des travailleurs lors de la formulations des directives. Il s'agit là de la prise en compte du facteur humain effective depuis le post-taylorisme. Les théories nouvellement appliqués consiste à penser que la notion de métier n'a pas d'importance et qu'il existe une manière universelle de manager.
C'est précisément pour contrer ces visions que ce livre concentre des récits d'acteurs ; l'objectif étant de mieux appréhender les difficultés du terrain en étant à l'écoute de ceux qui y sont confrontés tous les jours. A l'inverse des perspectives modernistes, l'auteur distingue quatre dimensions fondamentales de l'activité de management : une éthique en situation, des qualités humaines, des savoir-faire et des connaissances. Il paraît nécessaire de se questionner sur la formation du management qui se limite à l'acquisition de simples compétences en minimisant l'importance du facteur humain. La complexité du management réside en ce qu'il n'est ni une science, ni une technique mais plutôt une autorité qui s'acquiert par l'intermédiaire des diverses situations.
Il conviendrait alors de diriger la formation sur des situations de travail et de préférer l'apprentissage concret à l'apprentissage pur.
[...] Le management est un ensemble de techniques qui évoluent avec le temps. Ainsi, très répandu il y a quelques années le modèle du petit chef autoritaire est en complète désuétude. Il s'appuie sur l'injonction, la contrainte et la soumission. Aujourd'hui la gestion des hommes s'établit plutôt par le tempérament et l'expérience. Les compétences appréciées d'un meneur sont le goût du commandement, le contact ou encore le feeling. Autre point, les capacités d'analyse et de synthèse sont primordiales et sont une affaire de tous les jours et se perfectionnent à chaque instant. [...]
[...] La notion de management emporte de nos jours de larges champs d'application. Elle peut, en effet, désigner les fonctions de direction, l'organisation du travail ou la gestion quotidienne des aléas. L'auteur se concentre donc sur le management en tant qu'encadrement des équipes de travail au sein des services, des ateliers et des bureaux. L'essentiel de ce livre se fonde sur des enquêtes menées auprès d'ingénieurs et de cadres de grandes entreprises industrielles. Ces derniers apparaissent être les mieux placés pour juger la capacité de leurs supérieurs à encadrer. [...]
[...] A l'inverse des perspectives modernistes, l'auteur distingue quatre dimensions fondamentales de l'activité de management : une éthique en situation, des qualités humaines, des savoir-faire et des connaissances. Il paraît nécessaire de se questionner sur la formation du management qui se limite à l'acquisition de simples compétences en minimisant l'importance du facteur humain. La complexité du management réside en ce qu'il n'est ni une science, ni une technique mais plutôt une autorité qui s'acquiert par l'intermédiaire des diverses situations. Il conviendrait alors de diriger la formation sur des situations de travail et de préférer l'apprentissage concret à l'apprentissage pur. [...]
[...] Les outils d'analyses devenus incontournables sont encouragés par un formalisme poussé à son paroxysme. Le salarié est évaluer selon des critères extrêmement précis dans diverses rubriques telles que l'image professionnelle, l'attitude par rapports aux clients ou l'aptitude à la négociation. L'étude des outils d'analyse va parfois très loin et permet à des entreprises d'en dépendre complètement en se dédouanant de la partie administrative souvent très lourde. Une des entreprise enquêtée a mise en place des moyens formalisés permettant l'exécution de lettres de mission, de tableaux de bords des résultats et de suivi de gestion. [...]
[...] Quel pouvoir dans l'entreprise ? En entreprise, on différencie deux types de pouvoir. D'un côté, le pouvoir comme instance traduit les orientations à suivre ; de l'autre, le pouvoir exercé dans l'organisation renvoie à l'activité de management. Confondre ses deux types de pouvoir équivaut à faire disparaître les rapports de pouvoir et d'autorité. Par le passé, bon nombre d'autogestionnaires ont prétendu manager en supprimant ces contraintes, cela s'est avéré n'être qu'illusion. Le pouvoir décisionnel compris comme orientations dépend du type d'entreprise ainsi que du statut de la société. [...]
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