L'efficacité des groupes de décision dépend de nombreux facteurs. Il faut concentrer ses efforts sur cinq points : la mise en place de l'équipe, l'utilisation des techniques de créativité, la formation et l'entraînement des participants, le soutien via des techniques de facilitation, et l'utilisation des technologies adéquates pour améliorer la communication, la production d'idées et la mémoire du groupe.
Selon R.O Briggs et J.F Nunamaker, la productivité d'une équipe dépend de plusieurs variables. La première est la convergence des objectifs : les participants ont les mêmes buts et tirent tous dans la même direction en même temps. La seconde est le mode de délibération où les participants apprennent à penser et réfléchir dans un esprit d'efficacité et d'une manière structurée. La variable suivante est la communication, ainsi que l'accès à l'information. Le dernier point est la dispersion, qui peut altérer la productivité du groupe et doit en conséquence être réduite.
[...] - Les techniques qui cassent le paradigme : ces techniques rompent avec les méthodes traditionnelles de résolution de problème et se lancent à la recherche de relations et des schémas obscurs dont on espère pouvoir faire usage. On a recours à des stimuli non reliés au problème, associations forcées et divers modes d'expression comme les jeux de rôle, le dessin et le rêve. L'apport du consultant (le coaching) L'apprentissage du mode opératoire offre une autre possibilité à qui veut améliorer la performance de l'équipe. [...]
[...] Ces technologies présentent de nombreux avantages pour deux types particuliers d'équipe : celles qui sont autogérées et les groupes de qualité. Beaucoup d'entreprises s'orientent aujourd'hui vers les équipes autogérées car il en résulte plus de flexibilité et de responsabilité. En effet, le point de vue et la seule compétence d'une seule personne se révèlent trop souvent insuffisants à des situations de plus en plus complexes qui exigent davantage de connaissances. L'objectif premier de ces systèmes est de faciliter des activités collaboratives telles que la collecte d'idées, l'échange de messages, la planification d'un projet, la préparation d'un document, la création croisée, la planification en commun et la prise de décision. [...]
[...] Toutefois, les recherches ont porté sur 3 thèmes particuliers : - La crainte de l'évaluation car certains participants ont peur d'exprimer leurs idées, de paraître ridicules ou de se voir punis. - Le blocage de la participation lorsqu'une personne à la fois est en mesure de faire valoir ses idées. - La position de retrait lorsque les membres d'une équipe attendent que leurs idées soient relayées par le groupe et qu'elles soient analysées par lui. En conclusion, pour libérer la créativité, il faut un climat rassurant dans lequel la prise de risque est tolérée et où l'échec n'entraine pas de menace sur l'emploi ni sur le déroulement de la carrière. [...]
[...] Dans ce mécanisme, les parties concernées tentent de découvrir et de résoudre la cause de leurs difficultés à collaborer ensemble. H.Schein a développé un modèle en 3 étapes pour ce type d'intervention : le tour d'horizon, l'état des lieux et le coaching. Le soutien du facilitateur La mise en place d'une équipe efficace n'est que le début d'un long processus. Bon nombre d'études suggèrent qu'elle ne suffit pas à garantir une amélioration de la productivité du groupe. Lorsqu'un groupe est laissé à lui-même, il commence à patauger et à perdre en efficacité. [...]
[...] "Cinq recettes pour une équipe efficace", R.O Briggs et J.F Nunamaker (2000) L'efficacité des groupes de décision dépend de nombreux facteurs. Il faut concentrer ses efforts sur cinq points : - Mise en place de l'équipe - Utilisation des techniques de créativité - Formation et entraînement des participants - Soutien via des techniques de facilitation - Utilisation des technologies adéquates pour améliorer la communication, la production d'idées et la mémoire du groupe Selon R.O Briggs et J.F Nunamaker, la productivité d'une équipe dépend de plusieurs variables. [...]
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