Avec le développement du transport aérien, toutes les grandes villes se sont dotées d'un ou plusieurs aéroports, qui constituent des sites abritant une forte concentration de technologies de pointe. L'aéroport est un terrain, le plus plat possible, aménagé pour l'atterrissage et le décollage des avions, aucun obstacle ne doit être présent aux alentours.
Un aéroport se compose d'une zone d'exploitation où évoluent les avions, d'une zone commerciale où embarquent et débarquent les passagers, d'une zone technique pour la maintenance des appareils et d'une zone de fret. Et aussi d'un service incendie ultra-rapide prêt à intervenir à tout instant.
[...] Ces aérogares sont construites ou transformées selon le principe de la stricte séparation des flux de passagers à l'arrière et au départ, assorti d'un contrôle performant des bagages (détecteurs divers) et des personnels admis dans les zones sensibles, en raison de la menace terroriste. La zone de Fret : c'est dans le domaine du transport des marchandises que l'aviation commerciale a fait les progrès les plus spectaculaires. On a créé des aérogares servant au traitement, à l'embarquement et au débarquement des marchandises. Les aérogares de Fret sont conçues pour permettre la manipulation de containers avec un maximum de rapidité. Le trafic aérien Pour rejoindre la piste ou l'aérogare, les avions évoluent sur des chemins de roulement, ou taxiways balisés. [...]
[...] La zone d'exploitation : Elle est constituée essentiellement de deux pistes, orientées dans le sens des vents dominants, pour le décollage et l'atterrissage des avions. Aujourd'hui, elles sont construites de dalles de béton armé, épaisses de 50 cm, pour résister, par exemple, aux 390 t d'un Boeing 747 à plein, mais avant la Seconde Guerre mondiale, elle était en terre battue. Elles ont une largeur de 60 m pour une longueur de m. Elles sont bordées de voies de dégagement sur lesquelles les avions peuvent rouler à 40 km/h. [...]
[...] Ses faisceaux radars sont plus larges et de plus longue portée. Les avions reçoivent les données d'approche à 50 km de l'aéroport et peuvent suivre des angles plus ouverts. Ce système est appelé à remplacer progressivement le précédent à cause de son niveau de sécurité supérieur, mais aussi parce qu'il est plus rapide : un avion peut être traité toutes les 90 secondes, alors que 200 secondes doivent séparer les atterrissages par ILS. Ce système est aussi insensible aux perturbations électromagnétiques et autorise des approches en courbes dans un vaste volume. [...]
[...] Mais ces systèmes, s'ils permettent l'atterrissage par le brouillard très dense, à visibilité nulle, ne peuvent être utilisés par vent latéral supérieur à 20 km/h. Tous les aéroports qui accueillent des appareils commerciaux sont équipés de systèmes d'aide à l'atterrissage. Le système le plus ancien, l'Instrument Landing System est constitué par des émetteurs d'une portée de l'ordre de 30 km. Les appareils en approche viennent se placer dans leurs faisceaux, où ils sont informés de l'axe de la piste et de l'angle idéal de descente. Il ne leur reste plus qu'à s'y maintenir jusqu'au moment de toucher la piste. [...]
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