Cette fiche dresse un rapide panorama des réseaux de distribution traditionnels au Maroc en 2008: d'abord les marchés de gros (on en dénombre 30 sur l'ensemble du territoire marocain), dont le principal est celui de Casablanca, puis le souk rural, qui remplit une fonction importante dans l'équilibre économique du pays, puisqu'il subvient aux besoins du monde rural et qu'il permet l'écoulement des marchandises.
[...] Seul le niveau économique régional modifie sa vitalité. Même en économie moderne dotée de transports motorisés et de circuits directs, toute transformation du système de production retentit aussitôt sur la vie du marché (TROIN, 1975) Professions commerçantes au souk et leurs organisations Les soukiers s'installent sur l'aire du marché, en un emplacement généralement fixe à l'exception des étrangers ou des forains. Les soukiers acquittent chaque année une patente auprès des services des impôts directs, lesquels envoient sur le souk leurs agents percepteurs ; la patente versée dépend de l'importance du commerce entretenu. [...]
[...] Présentation du Ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies. Le 28 avril 2008. Maroc JAOUAD Mohamed. Reshaping the role of traditional and modern wholesale markets-the key challenges faced by public. Présentation du ministère de l'Agriculture marocain à Beijing. Le 5 mars 2008. [...]
[...] Des prix élevés aux consommateurs restreignent souvent la consommation à certaines périodes. L'absence de toute normalisation des produits contribue à l'opacité au niveau des prix et n'encourage pas la recherche de la qualité (OUIDDAR, 2006) Le Souk rural Le souk remplit une fonction importante dans l'équilibre économique du pays. D'une part, il subvient aux besoins du monde rural ; d'autre part, il permet l'écoulement des marchandises. Un souk se déroule sur deux plans : le temps et l'espace. Même si des installations fixes demeurent, une fois les transactions terminées, l'activité économique n'a pleinement existé que quelques heures et le paysage n'a été modifié que temporairement. [...]
[...] Ce prix est réévalué chaque année de pour faire face à l'inflation économique et à l'érosion des marges. Tout cela constitue, bien entendu, les recettes du marché estimées à environ 100 millions de dirhams par an. Les prix varient en fonction de la saison agricole et par conséquent de l'offre et de la demande. Chaque région profite d'une saison pour écouler ses produits. Par exemple et pendant l'hiver et le printemps (d'octobre à juin), c'est le Sud qui fournit toutes sortes de légumes et fruits : tomates ; pommes de terre ; pastèques ; melons et bananes. [...]
[...] La distribution en Maghreb et en Égypte Périodiques AMOURAG Aissa. Le marché de gros de Casablanca, le poumon économique du Maroc. Maroc Hebdo du 23 au 29 décembre 2005, Nº 679, page 31. AMOURAG Aissa. Le marché de la controverse. Maroc Hebdo du 3 au 9 novembre 2006, Nº 718, page 34. OUIDDAR Nadia. Faut-il privatiser le marché de gros ? Le Matin Conférence (congres) et communication CHAMI Ahmed Réda. RAWAJ, Plan d'Action 2008 -2012. [...]
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