L'un des facteurs majeurs de mutation de la logistique des entreprises est l'utilisation croissante des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) qui conduit au développement de nouvelles organisations logistiques et modifie en profondeur l'organisation des entreprises (achats, production, stockage, distribution).
Cette évolution s'inscrit dans un mouvement de fond lié à des causes multiples telles que l'évolution des produits fabriqués, la tendance des entreprises à externaliser les activités qui n'appartiennent pas à leur « cœur de métier » et les exigences croissantes des consommateurs en matière de délais et de qualité de service.
[...] (Juliette MATHIAS, les tendances modernes en logistique, http://www.gcrl.ca/francais/tendlog.htm) 2 Les freins au développement des NTIC dans la logistique des entreprises 1. Le facteur humain L'implantation de NTIC dans les entreprises pose des problèmes humains, car elle entraîne un changement dans les métiers exercés au sein de l'entreprise, et donc de forts besoins en formation (souvent minimisés ou sous estimés au départ) voire une externalisation. Ces problèmes sont en général corrélés avec l'âge des personnes concernées : si ce type d'investissements se passe sans problème dans les entreprises où la moyenne d'âge est de moins de 35 ans, la difficulté et le besoin en formation augmentent avec l'âge des salariés (et du dirigeant). [...]
[...] Ceci correspond à une diminution des coûts de gestion des stocks de 5 à 20% selon les cas. Toutefois, il faut avoir conscience que les logistiques en flux tendus, et a fortiori en flux tirés, ont eu pour effet de déplacer les stocks vers l'amont des filières, au niveau des fournisseurs. Le raccourcissement des délais d'acheminement. Le développement des processus collaboratifs contribue à faire migrer progressivement la création de valeur vers l'amont des filières. C'est le cas en particulier dans les secteurs de l'automobile, de la construction aéronautique, de l'agroalimentaire et de l'électronique grand public. [...]
[...] Il est donc essentiel de noter que le développement du commerce électronique n'est pas systématiquement lié à la notion de délai court. L'accès des entreprises à des outils performants de prévision de la demande Afin d'anticiper les fluctuations de la demande, les cyber-marchands doivent pouvoir compter sur de puissants outils statistiques datamining bases de données, systèmes d'aide à la décision). Pour cela, beaucoup de PME s'appuient sur l'expertise des équipes de grands groupes de distribution, dont elles sont souvent filiales. [...]
[...] Une offre réaliste en terme de délai de livraison La question du délai d'acheminement est un enjeu crucial. L'analyse de l'offre logistique des sites marchands montre en effet que la tendance actuelle consiste non pas à proposer des délais de plus en plus courts, mais plutôt à concevoir une large gamme de délais (deux heures, dans la journée, le lendemain, aux environs d'une semaine). Chacun de ces délais correspond à un besoin différent. Actuellement seulement des sites marchands proposent un délai de livraison de moins de 24 heures un délai de livraison de plus d'une semaine. [...]
[...] Toute offre e-commerce doit impérativement être adossée à une logistique sans faille. C'est la capacité d'une entreprise à gérer et coordonner les flux d'information et les flux physiques qui fait la qualité de son offre e-commerce, et pas seulement son interface clients (son front office Les entreprises prennent progressivement conscience qu'il ne faut pas opposer la logistique traditionnelle et la logistique e-commerce, car la gestion (directe ou sous-traitée) de deux réseaux en parallèle ne semble pas viable économiquement. Elles cherchent donc à intégrer au maximum le développement du e-commerce en adaptant leur organisation logistique d'origine à plusieurs circuits de vente. [...]
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