Le terme de logistique évoque des activités d'acheminement de matériels ou de biens. Or, si la logistique reste l'une des composantes majeures de l'"art de la guerre", elle connaît depuis la fin des années 1960 une mise en pratique de plus en plus systématique dans le contexte de l'entreprise.
Les échanges informatisés entre les clients et leurs fournisseurs ont fait un extraordinaire bond en avant grâce aux NTIC. Il est devenu facile de traiter à la fois localement et globalement de grandes masses de données recueillies au moment même des mouvements qui concernent leur support.
La logistique est devenue une fonction straté¬gique majeure. Son enjeu est de réussir à associer la maîtrise des coûts à la qualité et à la rapidité de la réponse à la demande des utilisateurs. Grâce à la maîtrise de la qualité de la fiabilité et de la fluidité de l'information, on a découvert que l'efficacité de la réponse à la demande pouvait aller de pair avec la légèreté des stocks.
La logistique d'entreprise s'entend aujourd'hui comme le concept d'optimisation de la coordination entre l'amont et l'aval de l'entreprise dans un contexte concurrentiel. On cherche à assurer la meilleure réponse au niveau du marché au moindre coût.
Dans la démarche logistique, c'est le souci de l'aval qui est le premier déterminant : c'est le marché qui indique ce que l'entreprise a intérêt à faire pour atteindre au maximum ses objectifs.
Par ce souci de l'aval, la démarche logistique s'inscrit donc avant tout dans une démarche marketing, et son sens n'apparaît pleinement que face à une intense concurrence.
La démarche logistique cherche à donner à ses responsables la maîtrise de l'accès aux améliorations de productivité à un ave¬nir certain. Le rôle de la logistique est avant tout d'ex¬ploiter le gisement de productivité que représente une gestion sous optimale. Au-delà d'une telle réserve naturelle, son rôle est aussi d'exploiter les mutations technologiques qui remettent en question la gestion optimale d'un moment.
La logistique apparaîtra de plus en plus comme un vecteur d'organisation interne fondamental.
[...] Mais dans le monde réel, la mise en place et l'utilisation de portails pour communiquer ne vont pas sans poser de problèmes. Beaucoup d'entreprises doivent faire partie de plusieurs chaînes d'approvisionnement et, par conséquent, accéder à plusieurs portails de Supply Chain Management. La nécessité pour elles de se connecter à chacune de ces chaînes impose des contraintes supplémentaires de connectivité et de compatibilité entre les plates-formes La lourdeur de mise en place et les coûts engendrés La mise en place d'une telle structure dans une entreprise n'est jamais simple. [...]
[...] Tout comme les ERP, ils coûtent chers tant à l'acquisition que lors de la mise en place et du suivi. les SCE (Supply Chain Execution) : ils ont pour objectif d'optimiser le cycle de traitement des commandes et offrent des solutions adaptées aux modes de circulation des flux au sein de la chaîne logistique. Ils regroupent généralement trois fonctions (la gestion de l'entreposage, des transports et des commandes). Devant l'exigence croissante de traçabilité, certains de ces logiciels utilisent les standards internationaux d'étiquetage ou de communication. [...]
[...] Celles-ci sont au nombre de trois : les clients et les consommateurs sont toujours plus exigeants en terme de disponibilités, de choix et de qualité la compétition se fait plus agressive et plus globale par l'apparition de compétiteurs en provenance des pays nouvellement industrialisés et par la multiplication des fusions acquisitions les cycles de vie des produits deviennent plus courts du fait de la concurrence exacerbée qui accélère le lancement de nouveaux produits. Les différents outils du Supply Chain Management Il existe un grand nombre de sociétés informatiques, les plus connues étant SAP, MANUGISTICS, ORACLE . proposant les outils du Supply Chain Management. Cette diversité permet aux entreprises de choisir la solution adéquate à leurs besoins tout en tenant compte de leur structure et de leur activité. Cependant, nous avons décidé de ne développer que les plus importants. [...]
[...] Une relation de coopération avec les partenaires amont et aval est indispensable. La logique relationnelle prédomine et prend la place de la logique transactionnelle qui était privilégiée jusqu'aux années 1990. différencier le produit le plus tard possible dans la chaîne de fabrication pour bénéficier du maximum d'économies d'échelles et d'effets d'expérience. mettre en place des outils de contrôle et d'amélioration. Une Supply Chain ne doit pas être figée. Elle doit évoluer en permanence en fonction des changements de l'environnement de l'entreprise. Ceci implique une volonté au plus haut niveau de l'entreprise. [...]
[...] La logistique est donc passée d'une fonction de minimisation des coûts de transfert de matière à une optique d'optimisation des différentes dimensions qu'elle intègre. Bibliographie Ouvrages - Transport et logistique, J. Pons, Editions Hermes - Encyclopédie Universalis - Encyclopédie Grand Larousse - Management de la production, A.GRATACAP, P.MEDAN, Editions Dunod - La Supply Chain, C.C.POIRIER, S.E.REITER, Editions Dunod Sites internet - www.u-paris2.fr - www.logistique.fr - www.orgaconseil.com - www.e-logisticien.com - www.manugistics.com/france - www.plusdetudes.com - solutions.journaldunet.com Selon Jacques PONS: Transports et Logistique ED Hermès Paris 1997 Sanford S Simon, Managing marketing profitability (1969) Jacques Pons: Transport et logistique Ed. [...]
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